Table ronde locale : Le préfet d’Abidjan lance un appel de cœur pour un retour à « nos anciennes valeurs »
Les
populations de la commune de Koumassi ont effectué massivement le déplacement afin de prendre part ce mercredi 13 mars 2019,
à la une table ronde local organisée par la préfecture d’Abidjan en collaboration
avec la Friedrich-Ebert Stiftung. C’était à la salle de conférence de la mairie
de ladite commune autour du thème « Chefferie et Gouvernance locale ».
Dans un langage accessible et proche des populations le préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié a lancé un appel de cœur pour un retour aux traditions. « Aujourd’hui dans toute les sphères de nos communautés il y’a ‘‘palabre’’, il n’y a plus de consensus. Il faut que nous revenons à nos anciennes valeurs, traditions », gage d’une société unis, ou il fait bon vivre, a souhaité le préfet.
Traitant
la thématique du jour, le préfet Vincent Toh Bi a indiqué que la bonne
gouvernance, c’est le faite de bien
gérer le territoire dont a la responsabilité.
Pour
ce faire, un bon chef c’est celui qui est
au service de sa communauté, qui c’est faire des compromis, qui est transparent
dans sa gestion, et qui c’est prendre le temps de la tempérance. Ce sont selon
lui, les quatre points éminemment importants que doivent observer la
chefferie pour le bien être de leurs communautés.
« Si
nous appliquons une bonne gouvernance locale on peut vivre sur la terre comme
au paradis », a soutenu le gouverneur d’Abidjan, avant souligné que « la
solution fondamentale c'est l’éducation. Chacun doit prendre ses
responsabilités », pour une société uni et juste.
Tout en
saluant la forte mobilisation et l’attention dont ont fait preuve les habitants
de Koumassi, le représentant résident de
la Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) en Côte d’Ivoire, Thilo Schöne a pour
sa part tenu à faire savoir que la 2e édition de la Table ronde locale est la
première du genre dans la commune. Pour le représentant résident de la FES,
cette plateforme à pour objectif de donner l'opportunité aux populations de s'exprimer et poser leurs préoccupations.
Ce
sont plus de 200 personnes issues, des chefferies traditionnelles, chefs de
communautés, le parlement des jeunes, et des organisations de la société civile
qui ont pris part à cette rencontre d’échange.
C.T
...A suivre la table ronde locale en image