Docteur Konadjé analyse la situation sécuritaire en Côte d’Ivoire
Contribuer à la promotion de la démocratie
sociale dans un contexte d’ouverture et de multipartisme en Côte d’ivoire.
Telle est raison qui a conduit la Fondation Friedrich Ebert Stiftung (FES) à initier une étude conduite par le Docteur
Jean-Jacques KONADJE, expert consultant international indépendant, intitulé « Côte
d’Ivoire : Le prix de la paix positive ». C’était le mercredi 11
octobre 2017 lors d’un panel, en présence d’hommes politiques, hauts gradés de
l’armée, universitaires et organisations de la société civile.
Cette étude a été initiée afin de bien
analyser la situation en Côte d’Ivoire et faire des recommandations
constructives pour une sécurité effective et une paix durable, a indiqué dans
son allocution d’ouverture, Thilo Schöne, représentant résident de la Fondation
Friedrich Ebert Stiftung, en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, selon lui « le
prix de la sécurité et de la paix demande un engagement de tous », dit-il.
Dans son étude, Docteur KONADJE, vise
apporter une repose à cette question « pourquoi la paix ‘positive’ échoue
en Côte d’Ivoire ».
Pour lui, la paix positive apparaît comme « le
refus de la violence culturel » qui a la nécessité de « questionner
la paix réelle en Afrique ». Ainsi on a tendance à croire que le faite que
« les armes se sont tues est le signe d’une paix », bien au contraire
« la cessation des hostilités est
une étape dans la longue marche vers la paix positive », explique-t-il.
Selon l’expert consultant international,
les défis sont d’ordre multiple, notamment les mouvements au sein de l’armée
influencés par le contexte sociaux politique. Il y a également le soulèvement
des démobilisés engendré par le payement des primes aux mutins. S’agissant des
enfants en conflit avec la loi appelés communément « microbes » qui sèment la
terreur à Abidjan « c’est une forme de banditisme qui a vu le jour au
lendemain de la crise postélectorale, née dans les gares anarchique », à l’en
croire. Il renchérit « on est passé de l’agression au meurtre.
Prolifération de groupes diverses » déplore-t-il
L’enjeu majeur précise-t-il est la présidentiel de
2020 qui suscite déjà de vive tensions entre les leaders des partis politiques. Pour
pallier à tous ces problèmes, l’auteur propose de « briser le mur virtuel de la méfiance ». C’est-à-dire
« Une réconciliation vraie entre les ivoiriens et leur armée, la
réconciliation de l’armée avec elle-même, la professionnalisation de l’outil de
défense et de sécurité et sortir l’armée du champ politique », conclut-il.
Il est bon de noter que Jean Jacques KONADJE est titulaire d’un Doctorat
en science politique spécialité géopolitique et relations internationales,
obtenu à l’Université Toulouse (France).
Ciss Toum