Anacarde : le Conseil du coton et de l’anacarde veut fonder une relation de confiance avec les banquiers
La mobilisation et le financement des
acteurs demeurent une problématique majeure dans l’industrie du cajou.
Pour apporter une réponse durable à cette question, le Conseil du coton et de l’anacarde a échangé ce mardi 12 décembre 2023 à Abidjan-Plateau avec les banquiers sur le financement de la commercialisation de l’anacarde ivoirien.
Cette rencontre de haut
niveau a pour objectif selon Dr Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil
du coton et de l’anacarde d’informer le secteur financier ivoirien sur le
schéma de la commercialisation de l'anacarde et les mesures de sûreté mises en
place sur le suivi et le contrôle des activités
Il est important pour Dr Adama Coulibaly de fonder « une relation de confiance avec les institutions bancaires qui sont en Côte d’Ivoire en faveur des acteurs de la filière » qui aspirent au financement.
La filière cajou est pour
le patron du conseil de régulation une filière d’avenir, stratégique,
structurée avec des acteurs responsables, sérieux qui méritent d’être financés.
De sorte que les campagnes de commercialisation au bord champs et les campagnes
de transformation soient fluidifiées financièrement. Pour la campagne 2022, révèle
le régulateur, la filière a généré plus
de 600 milliards pour la Côte d’Ivoire.
En tant qu’acteur financier, Béké Daniel, représentant le président de
l’Association Professionnelle des Banques Et Etablissements Financiers Côte
d'Ivoire (APEBF-CI) a dit jouer une part active dans l’évolution de la filière
anacarde.
En 2022, la Côte d’Ivoire devient
le troisième transformateur mondiale après le Vietnam et l’Inde, avec 224 036
tonnes de noix brutes transformées, soit 22% au plan national.
CT