Un jour après l’ouverture du 60e Salon international de l'agriculture (SIA), le Conseil du Coton et de l’Anacarde ivoirien a présenté le dimanche 25 février 2024,  au parc des expositions porte de Versailles, Paris, les opportunités des filières coton et anacarde.

Devant les investisseurs du monde agricole, M. Karim Berthé, Directeur de la transformation du Conseil du Coton et de l’Anacarde a exposé sur le thème  « agir pour la transformation structurelle durable des filières coton et anacarde en Côte d’Ivoire ».

Selon M. Karim Berthé les opportunités des filières sont énormes. Elles se concrétisent par  les appuis constants  de l’Etat de Côte d’Ivoire  à travers le code des investissements mais aussi sous forme de projets, subventions et facilitation de l’approvisionnement local. Dans le secteur du coton indique l’émissaire de Dr Adama Coulibaly, l’on relève la « disponibilité des infrastructures de base pour les investissements (électricité, eau, gaz, réseau télécom…), exonération douane (pas de DUS pour les produits transformés localement), Industrie de 2ème et 3ème transformation à promouvoir : trituration, filature et tissage et enfin un marché porteur en termes de besoin annuel en intrant estimé à plus de 60 milliards de FCFA ».

Le  domaine de la noix de cajou, indique M. Berthé, la Côte d’Ivoire encourage les acteurs à la transformation locale de la production. Pour ce faire, 3 zones agro-industrielles (ZAI) d’une capacité combinée de 150 000 tonnes dédiées à la transformation des noix de cajou ont été construites  à Korhogo, Bondoukou et Séguéla. Ainsi que le Centre d’Innovation et de technologies de l’anacarde (CITA) à Yamoussoukro pour la formation continue des acteurs de la filière. Pour le développement durable de l’anacarde, un Centre de valorisation des coques  (CVC) est en cours d’aménagement.

Toutes ses mesures à en croire le directeur de la transformation s’inscrivent dans la volonté de la Côte d’Ivoire de développer ses filières agricoles et agro-industrielles, tout en favorisant une croissance économique, durable et inclusive.

CT