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SARA 2023 : la coque d’anacarde, un model viable dans l’économie circulaire

IvoirInter24 01 Oct 2023 - 19H37
Photo CT @ Dr Adama Coulibaly, Dg du Conseil du coton et de l'anacarde s'adresse a l'assemblée.

En 2022, la Côte d’Ivoire a réussi à transformer 21% de sa production de noix de cajou, soit 224.000 tonnes. La transformation de noix de cajou s’accompagne de production de coques de cajou, à savoir 70% de la masse de la noix de cajou.

 

Pour Karim Berthé, Directeur de la transformation et Coordonnateur Adjoint du PPCA au Conseil du Coton et de l'Anacarde, cette masse de coques constitue un volume plus important que les amandes.

 

Il s’agit donc de trouver aujourd’hui des solutions à la valorisation des coques. Pour qu’elles contribuent à l’amélioration des revenus de la filière.

 

Il s’exprimait ce lundi 2 octobre 2023, à la salle Tilapia 1 du Parc des Expositions d'Abidjan en marge de la 6ème édition du Salon de l’Agriculture et des Ressources Animales (SARA) sur le thème « Economie circulaire dans la transformation de l’anacarde : le cas de la valorisation des co-produits ».

 

En 2022, selon M. Karim Berthé ce sont 157 000 Tonnes de coques de cajou produites, dont 10% des coques consommées en combustibles pour les chaudières, le reste vendu localement ou exporté ou stocké dans la nature.

 

Le conseil du coton et de l’anacarde au dire du conférencier s’est fixé pour objectif en 2025, 350 000 Tonnes de coques de cajou à produire. Ces performances correspondent « à 100% transformation locale des coques en CNSL (L'huile de noix de cajou ou baume de cajou), combustible, fertilisant, charbon de coque. (..) Apporter de la valeur ajoutée pour la compétitivité et la viabilité des unités industrielles de cajou, régler les problèmes liés à l’environnement ».

 

L’organe de régulation au dire de l’émissaire de Dr Adama Coulibaly,  s’apprête à mettre en œuvre à la Zone industrielle de Yamoussoukro, le premier Centre de Valorisation des Coques (CVC), d’une capacité totale de 80 000 tonnes.

 

Dans son intervention, Dr Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde a exhorté les acteurs de la filière à « transformer la coque de noix de cajou au profit de l’économie ivoirienne ». Mais également « les pommes d’anacarde peuvent venir s’ajouter comme solution de durabilité dans l’économie de la filière », a insisté le patron de l’anacarde ivoirien.

 

D’autres panélistes ont exposé sur « l’économie circulaire dans la transformation de l’anacarde : cas de la valorisation des coques en CNSL (l'huile de noix de cajou ou baume de cajou) ».

 

CT

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