SARA 2023 : Dr Adama Coulibaly veut faire du cajou ivoirien un label
Deuxième fournisseur mondial d’amande sur les marchés internationaux,
la Côte d’Ivoire veut consolider sa place. Traduisant la vision du chef de l’Etat,
Alassane Ouattara, le Conseil du coton et de l’anacarde, avec à sa tête Dr
Adama Coulibaly veut faire du cajou ivoirien un label.
Pour ce faire, la Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) demeure selon
Dr Adama Coulibaly un outil stratégique dans
l’atteinte des objectifs de l’organe de régulation.
Il s’exprimait au cours d’un panel organisé ce samedi 30 septembre 2023,
à la salle Tilapia 2 du Parc des Expositions d'Abidjan dans le cadre de la 6ème
édition du Salon de l’Agriculture et des Ressources Animales (SARA).
L’objectif de cette session a été de faire le point du programme de
renforcement des capacités des unités de transformation du cajou sur les
thématiques de la RSE, fruit d'un partenariat entre le Conseil du Coton et de
l’Anacarde et le Centre Néerlandais de Promotion des Importations à partir des
pays en développement (CBI).
La RSE selon le patron du cajou ivoirien est un élément essentiel dans la vision de la
transformation de la production locale. C’est pourquoi dit-il « Rien n’est
acquis définitivement, c’est pourquoi nous devons consolider notre position
tous les jours. (…) La RSE est l’outil qui nous permet de maîtriser
l’environnement global de la transformation ».
Le consultant programme RSE pour CBI, Wim Simonse panéliste s’est dit optimiste
pour l’avenir du cajou ivoirien. « D’ici cinq, dix ans de mise en œuvre de
la RSE dans le secteur du cajou, la Côte d’Ivoire sera le premier pays à mettre
une amande responsable sur le marché mondial ».
La RSE est également pour Simplice
Gue, Directeur du Système d'informations, des Etudes et de la Prospective au
Conseil du Coton et de l'Anacarde, a un impact écologique et permet de
concilier l’enjeu économique et la protection de l’environnement.
« Depuis trois ans, le programme RSE est mis en œuvre sur des outils
d’autodiagnostic. L’objectif étant la certification des processus de production
et de commercialisation. Aujourd’hui, une vingtaine d’unités sont impliquées
dans le programme, mais une dizaine tire son épingle du jeu », a ajouté M.
Simplice Gue.
La responsabilité sociétale de l’entreprise s'inscrit dans le cadre des
initiatives du Conseil du Coton et de l’Anacarde visant la création d'un label
du cajou ivoirien pour le positionner sur le marché mondial.
CT