Changement climatique : l’INTERCOTON dévoile les innovations du projet RESCO
Les effets néfastes du changement climatique affectent le
secteur de l’agriculture, en général, et la filière cotonnière en particulier. Pour
apporter une réponse holistique à ce phénomène, le projet d’appui à la Résilience
des systèmes cotonniers du nord de la Côte d’Ivoire (RESCO) a été initié.
Ce mardi 04 octobre 2023, à la salle Tilapia 4 du Parc des Expositions
d'Abidjan dans le cadre de la 6ème édition du Salon de l’Agriculture et des
Ressources Animales (SARA) s’est tenu un panel sur le changement climatique.
A cette occasion, le Directeur exécutif de L'INTERCOTON (L’Organisation
Interprofessionnelle Agricole de la filière coton de Côte d'Ivoire), Jean-Baptiste
Siontiamma exposant sur « la résilience climatique des systèmes du
cotonnier pour ma durabilité de la filière », a dévoilé les innovations du
projet RESCO.
Prenant la parole devant un parterre de personnalité, dont l’AFD le
directeur exécutif a indiqué que l’INTERCOTON a entrepris des actions majeures en
vue de contribuer à la résilience des acteurs. Il s’agit notamment de la
recherche, la lutte contre l’érosion des sols et la fertilisation raisonnée des
sols.
Selon Jean-Baptiste Siontiamma, dans le cadre de la recherche, le projet
RESCO permet la vulgarisation au niveau des producteurs et la mise en œuvre des
bonnes pratiques culturales à travers les champs-écoles du paysan.
L’autre innovation dite il est le traitement des champs avec des drones
afin de protéger le producteur, de protéger sa santé, mais aussi de faire face
aux nombreux ravageurs qui apparaissent dans la culture du coton.
« Aujourd’hui il est mis en place dans la filière des systèmes d’alerte
pour pouvoir faire une veille stratégique et d’identifier tous les ravageurs
afin de mettre en place des méthodes de lutte », a ajouté M. Siontiamma.
Ce projet novateur contribue également à aider les femmes à engranger des
revenus et à intégrer la nouvelle jeunesse à la production de coton.
Le projet RESCO a bénéficié d’un financement de 26,2 milliards de FCFA
(40 millions d’euros) de la part de l’Agence française de développement (AFD). Il
contribuera également à l’adaptation aux effets du changement climatique, par
la promotion de l’agroécologie et de la mécanisation, permettant une meilleure
maîtrise des aléas du climat.
CT