Sommet UA: Faire taire les armes en Afrique
Très souvent, on oublie que le diable est dans les détails et l’on se
lance dans de longues théories pour faire taire les armes en Afrique.
Sommet UA: Faire taire les armes en Afrique
Faire traire les armes en Afrique d’ici 2020. Voici une équation que les
Chefs d’Etat et de gouvernement doivent résoudre. Parce que le développement ne
saurait s’accommoder avec le cliquetis des kalachnikovs et le bruit
assourdissant des armes lourdes. En huis
clos depuis hier, ils doivent donc proposer la panacée à la crise en Libye, en
Somalie, au Soudan du Sud et dans bien d’autres pays du continent.
Des mécanismes existent, si l’on s’en tient au magazine Chronique de
l’Onu disponible sur la Toile. On peut y lire : ‘’L’Ua a poursuivi ses efforts
en vue de créer un mécanisme efficace visant à prévenir les conflits à
l’échelle du continent, à les régler et à y faire face. Ce n’est qu’en début
2002 qu’un tel mécanisme a vu le jour, avec la création du Conseil de paix et
de sécurité (Cps) de l’Union africaine qui a entériné l’Architecture africaine
de paix et de sécurité (Aaps). Les outils de la diplomatie préventive comme le
Groupe des sages, le Système d’alerte rapide à l’échelle du continent, la Force
africaine (mise en œuvre opérationnelle en attente) ont été les éléments de
base de la politique africaine commune de défense et de sécurité’’.
Ou encore : ‘’Une autre mesure importante visant à mettre fin aux
conflits en Afrique a été prise en 2013. Alors que l’Union africaine célébrait
son cinquième anniversaire, les Chefs d’État et de gouvernement ont adopté un
plan d’action et fixé l’objectif de faire taire les armes d’ici à 2020. Puis,
lors de sa 430e réunion, en avril 2014, le Conseil de paix et de sécurité (Cps)
a cherché à mobiliser les États membres et les partenaires de l’Union pour
qu’ils conçoivent de nouvelles approches afin d’atteindre cet objectif’’.
Très souvent, on oublie que le diable est dans les détails et l’on se
lance dans de longues théories pour faire taire les armes en Afrique. C’est
vrai, la réforme du secteur de sécurité est un outil indéniable, la création de
structures pour lutter contre la prolifération des armes légères est aussi une
très bonne chose. Mais ne faut-il pas commencer dans le respect des différences
pour qu’on ait un continent pacifié ?