Deux sorcières atterrissent nues comme des oiseaux (photo)
A la recherche de sang
humain pour des pratiques de sorcellerie, deux femmes ont été laché par leur
pouvoir et ont atterri brutalement comme des oiseaux et se seraient ensuite
transformées en forme humaine
Lomé - Les histoires
de sorcellerie ne se retrouvent pas que
dans les contes de fée. Loin de là, elles font partie intégrante de notre
quotidien du moment où certaines personnes ont décidé de vendre leurs âmes aux
diables. Quelle ne fut pas la stupéfaction des habitants d’Agbalépédo, un
quartier populaire de Lomé en apprenant ce mardi matin, l’atterrissage de deux
présumés sorcières, qui selon les témoins, étaient des oiseaux avant de se transformer
en humains au cours de leurs chutes.
« Un sachet est tombé
et il semblait contenir quelque chose puisqu’il bougeait. Donc un homme qui
passait a pris le bâton et l’a frappé. C’est ainsi qu’elle s’est transformée en
une vieille dame. En ce moment, l’autre oiseau passait et a voulu venir à la
rescousse de la première, mais ça s’est mal fini pour elle aussi », relate un
témoin.
Les deux femmes,
accusées de sorcellerie confirment cette version des faits et raconte leur
propre mésaventure. A en croire leurs récits, elles s’étaient rendus chez un
féticheur pour se soigner du diabète dans la nuit du lundi 13 mars. On apprend
également que c’est lors des rituels que le guérisseur a demandé à ces clientes
de lui chercher du sang humain. Ensemble, les deux dames et le féticheur se
seraient envolés à la recherche de leur sésame. Ce voyage nocturne a mal
tourné, raison pour laquelle elles ont été interceptées sans le féticheur qui a
su prendre la clé des champs. « Nous nous sommes alors envolés avec le
féticheur à la recherche du sang quand nous avons subitement atterri sur les
pavés d’Agbalépédo. Mais le féticheur est parti sans nous » ont-elles
publiquement avoué.
Entre les deux
présumées sorcières, la plus âgée dit
s’appeler Kafui Gada Mawuli et vivant à Agbalepedogan non loin du siège de la
Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) et la plus jeune
« Djigbodi », résidant au quartier Djidjolé à Lomé.
Avant l’arrivée de la Police, les habitants, n’ayant pas de temps à perdre ont bel et bien bastonné et tabassé les concernées.
Avec Loméinfos