Des experts des États africains du domaine de la sécurité alimentaire partagent les bonnes pratiques en matière de nutrition. Cette plateforme d’échangent de trois jours s’est ouverte ce mardi 26 novembre 2024, au centre des affaires d’Abidjan, Plateau.

En effet, la Côte d’Ivoire, à travers son Centre d’excellence régional contre la faim et la malnutrition (CERFAM) organise en collaboration avec l’Union africaine (UA), le mouvement Scalling up nutrition (SUN) et des organisations partenaires une consultation régionale sur l’identification des bonnes pratiques des pays de l’Afrique en matière de nutrition.

Les États africains déterminés à lutter efficacement contre la malnutrition 

Pour son mot, le Ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, N’Guessan Koffi, représentant le ministre de la Santé, de l’hygiène publique, et de la couverture maladie universelle, Pierre N’Gou Dimba, s’est dit honoré du choix du pays comme plateforme pour ce dialogue panafricain.     « Cette consultation constitue un cadre essentiel pour valoriser l’expertise et les pratiques éprouvées présentes sur tout le continent afin de lutter efficacement contre la malnutrition », a-t-il déclaré. Cette rencontre de haut niveau à l’en croire traduit la ferme détermination des États africains à faire avancer l’agenda continental en matière de nutrition grâce à des solutions africaines.

Le représentant du Vice-président de la République a également ajouté que ces initiatives s’inscrivent dans la Déclaration d’Abidjan qui a couronné l’année africaine 2022 sur la nutrition. Laquelle déclaration ambitionne, entre autres, d’accélérer les investissements et les interventions multisectorielles pour mettre fin à la malnutrition sous toutes ses formes en Afrique.

Selon la représentante spéciale de l’UA en Côte d’Ivoire, Joséphine Mayuma Kala, il est de la responsabilité des États de reconnaître les complexités et les défis en matière de santé de nutrition, mais aussi identifier des solutions viables qui peuvent avoir des influences sur la vie des millions de personnes. L’UA croit fermement qu’une approche globale et holistique et collaborative permettra de relever efficacement ces défis majeurs, a-t-elle souligné.

Un partage d’expérience des États africains

Précédé de deux autres consultations, celle d’aujourd’hui à pour objectif aux dires   Marc Néné, directeur du CERFAM d’identifier les bonnes pratiques, les pratiques prometteuses des États. Il s’agit de « leur offrir l’opportunité de partager avec nous ce qu’ils ont de plus prometteur dans leur effort de lutte contre la malnutrition ».

Pour maximiser l'impact de cette consultation et répondre aux défis croissants liés à la nutrition en Afrique, les experts discuteront également des aspects liés aux engagements à prendre par les États lors du prochain sommet Nutrition for Growth (N4G).

Près d’une cinquantaine d’experts provenant des États africains, des agences des Nations Unies, des organisations de la société civile et des partenaires au développement participent à cet atelier du 26 au 28 novembre 2024, pour porter la réflexion sur les meilleures solutions africaines en vue d’assurer une meilleure nutrition sur le Continent.

CT