Agro-industrie en Côte d’Ivoire : une délégation américaine satisfait des installations des usines de transformation d’anacarde
L’État de la
Côte d’Ivoire a fait de l’industrialisation du pays une priorité. La filière anacarde
est en bonne marche dans ce processus. Elle s’est fixé comme objectif
d’atteindre d’ici 2025, 50% de taux de
transformation de noix brute de cajou.
Pour s’enquérir de la qualité des produits finis de l’or brun, une
délégation de haut niveau des institutions américaines en charge de la sécurité
sanitaire des aliments aux USA a effectué une visite du 27 au 29 mars 2024 en
Côte d’Ivoire.
Au terme de la visite des usines de transformation de cajou à Abidjan,
Toumodi et Yamoussoukro, les experts américains de l’agro-alimentaire ont salué
la qualité des infrastructures et des ressources humaines, constituées à majorités
de femmes.
« Nous avons été agréablement surpris de voir les efforts
extraordinaires fournis par les professionnels du cajou. Les standards de la
transformation ont été développés sur plusieurs années, cela se sent, en
collaboration avec l’AFI, à travers l’intégration de conditions sanitaires de
très haut niveau dans la transformation », s’est réjoui Bob Bauer,
président de l’AFI (Association of Food Industries).
Selon lui c’est une opportunité pour la Côte d’Ivoire d’exporter ses
produits vers tous les marchés internationaux, y compris celui des États-Unis. « Je
suis très heureux de pouvoir consommer les produits issus de la transformation
locale de l’anacarde ivoirien », a indiqué le président de l’AFI.
La délégation américaine a visité respectivement les usines de Food’s Co,
Silagri-Cajou, Dorado Ivory et le CITA (l’usine-école du conseil du coton et de
l’anacarde).
CT