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Anani /Cité Cissé de la Paix : les litiges fonciers persistent et les riverains crient leur ras-le-bol

IvoirInter24 15 Déc 2024 - 21H06
Photo DR @ Ekuhoho Kossi MESSAN , Président du syndicat du collectif des acquéreurs Cissé de la Paix

Depuis 2020 la cité Cissé la Paix d'Anani petit Bassam, est sujette à de récurrents conflits et litiges fonciers , d'où le désarroi des riverains qui ne plus savent à quel saint se vouer. Dans cette veine de litiges persistants que nous avons rencontré le président du syndicat du collectif des acquéreurs de et quelques membres du collectif des acquéreurs dudit site qui ont bien ont voulu faire la lumière sur les causes profondes de ce conflit qui oppose plusieurs entités. A savoir la nouvelle chefferie, les prometteurs et aménageurs fonciers du site et les acquéreurs . C'est ce samedi dernier 14 décembre 2024 à Anani/ Petit-Bassam dans la commune balnéaire de Port-Bouet à l'extrême sud d'Abidjan la capitale économique ivoirienne.

 

Lors de cet entretien M. Ekuhoho Kossi MESSAN , Président du syndicat du collectif des acquéreurs Cissé de la Paix, comptant plus de 800 propriétaires de lots, nous à laisser entendre qu'ils sont objets de tracasseries régulières sur le site dénommé '' Cissé de la Paix'' du village Petit-Bassam, qu'ils ont acquis de manière légale et régulière auprès de cinq prometteurs immobiliers sur le site de Anani depuis l'année 2016 , avec à leurs possessions des d'attestations villageoises délivrées par l'ancien Chef du village GNAGNE Neba Richard. Qui leur a coûté premièrement la somme de 600 mille frs et ensuite une autre somme exigée de 700 mille dit-on pour l'établissement d'une autre attestation plus sécurisée , dont les acquéreurs se sont acquittés.

 

Ce qui est la preuve matérielle de leur titres de propriété foncier reconnu et approuvé par l'ancienne chefferie du village de Petit-Bassam depuis 2020 faisant ainsi d'eux les propriétaires légaux des lots achetés auprès de différents promoteurs fonciers dont Cissé Lassana possédant 170 lors .

Mais le hic, se situe au niveau de la remise en cause et de la non-reconnaissance de leur titre de propriété (attestations villageoises) par la nouvelle chefferie dudit village.

 

Poursuivant, M. Kossy MESSAN nous fait savoir que leurs identités et leurs lots qui figuraient auparavant dans le guide du site au qqdu village comme étant acquéreurs reconnus , n'est plus le cas. Alors que le chef GNAGNE Neba Richard avait fait déposé un guide où figurent tous les acquéreurs des lots du site " Cissé de la Paix'' et accompagné d'un compulsoire du tribunal auprès du ministère de la Construction de la Construction et de l'Urbanisme faisant d'eux les propriétaires légaux.

 

Selon lui, des l'avènement du nouveau chef un nouveau guide du village et une nouvelle compulsion de justice ont été portés aux ministère de tutelle pour faire annuler le précédent dans lequel, les vrais acquéreurs ne figurent pas alors que leurs bâtisses occupent déjà le site depuis quelques années. Pendant qu'ils avaient les démarches pour l'obtention de leurs ACD . D'où de nouvelles exigences posées par la chefferie et les promoteurs du site qu'en bien même que le tribunal avait tranché en faveur des acquéreurs pour dire que les propriétés foncières et autres lots et ilôts ne leurs appartiennent plus au regard des preuves et éléments fournis par les riverains au niveau la justice.

 

''On nous a redemandé dès l'avènement du nouveau chef, de payer à nouveau la somme de 1 million à la chefferie et la somme de 3.5 millions supplémentaires au près de Cissé Lassana pour être reconnus comme propriétaires

des lots que nous avons acquis depuis 2016 . Ce qui nous revient à payer la somme de 4.5 millions pour nos propres terrains.

Ce qui veut dire que nos attestations préalablement acquises régulièrement, à 600 mille et ensuite 700 mille francs ne sont plus valables, or nous avions déjà fait le nécessaire auprès des anciens dirigeants du village. Ce que nous trouvons excessifs en termes de coût pour un bien déjà acquis et exploité. Nous nous sommes donc insurgés contre le cela et portés une requête au près du tribunal et des services du ministère de la construction et de l'urbanisme. Et le règlement est encore en cours. Certains de nos membres et riverains de cette cité, se sont acquittés de la somme exigée au près desdits structures et opérateurs en charges dudit payement pour leurs nouveaux titres de propriété. Mais, n'ont obtenus aucune attestation ou attribution villageoises de propriété pour se faire établir une demande d'autorisation de cession définitive (ACD) de leur lot. Alors, nous sommes donc inquiets de cette situation chaotique et embarrassante pour les riverains que nous sommes '', a expliqué le porte-parole Messan.

 

Aussi ,il a signifié que de nombreuses démarches administratives, ont été entreprises par eux pour régulariser et pallier cette situation, mais jusque-là rien n'avait été fait pour satisfaire leurs voeux de jouir pleinement de leur titre foncier.

 

Achevant son propos en ces termes, '' Le gouvernement ivoirien par le biais du ministère de la construction a pensé à créer l'ADU ( Attestation de Droit d'Usage Coutumier) depuis le début de cette année. Nous voulons dire que soutenons avec la dernière énergie cette initiative. Car, si l'ADU avait été instaurée , bien avant, nous ne serions pas dans cette situation chaotique qui nous peine au quotidien. Et nous souhaitons donc que des issues favorables soient trouvées au près des autorités pour régler définitivement cette situation '', a soutenu Kossy Messan le porte-parole du collectif des acquéreurs .

 

 

J.M l'Eveilleur

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