Noix brutes de cajou : la production est passée 649 587 tonnes en 2016 à 1 225 935 tonnes en 2023
Partie de moins de 500 000 tonnes avant la réforme pour atteindre 649 587 tonnes de noix brutes de cajou en 2016, la production a connu une courbe ascendante pour atteindre 1 225 935 tonne en 2023.
Tel est
le bilan dressé ce mardi 4 juin 2024 à Abidjan-Plateau par Dr Adama Coulibaly,
Directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde invité du Centre d’Information et de Communication
Gouvernementale (CICG), dans le cadre de l’émission « Tout savoir sur… ».
Secteur
du cajou en pleine expansion
Le patron
de l’anacarde ivoirien n’a pas manqué de rappeler le soutien inestimable de l’Etat
de Côte d’Ivoire. « Pour la campagne courante, nous avons une
prévision de production de 1 250 000 tonnes mais révisées à 1 000 000
tonnes en raison des conditions climatiques défavorable cette année sur toute
la zone de production et dans tous les pays. 842 733 tonnes ont été
réceptionnées chez les transformateurs et les exportateurs », a affirmé Dr
Adama Coulibaly.
Cette
année pour la commercialisation, ce sont 193 entreprises qui sont agréées pour
l’export dont 119 coopératives et 74 sociétés commerciales.
Pour
l’achat bord champ ce sont 1570 acheteurs qui sont agréés dont 1288
coopératives, 129 sociétés commerciales et 35 UT, a-t- il precisé
La transformation locale de la noix brute dit le Dg
du Conseil est passée de 40 383 tonnes en 2016, soit 6,22% de la production
nationale à 265 863 tonnes en 2023, soit 21% de la production nationale.
Aujourd’hui, la quantité achetée par les transformateurs a déjà dépassé
les 300 000 tonnes.
Pour
ce faire ce sont environ « une trentaine
d’unités industrielles, d’une capacité installée de 350 000 tonnes, qui animent
ce segment d’activités avec un soutien résolu du gouvernement qui a mis en
place une série de mesures incitatives. (…) Ces usines ont généré plus de
15 000 emplois directs dont 70% de femmes », à fait savoir le Dg du Conseil
du Coton et de l’anacarde.
Aujourd’hui,
notre pays se hisse au rang de deuxième exportateur d’amandes, après le Vietnam
et troisième pays transformateur au monde, a-t-il relevé.
Une
remontée de la production cotonnière
A en
croire Dr Adama Coulibaly, le zonage a permis de booster la production du coton
graine qui, de 310 377 tonnes (campagne 2015-2016) a atteint un niveau de
559 483 tonnes au cours de la campagne 2020-2021 et 539 623 tonnes en
2021-2022.
Selon
lui cette nette progression de la production a été contrariée par les jassides (insectes
ravageurs) qui ont fait chuté la production du coton graine à 236 186 tonnes en
2022-2023. « Aujourd’hui, grâce au soutien du Gouvernement et les actions
menées par le Conseil du Coton et de l’Anacarde en lien avec les acteurs
regroupés au sein de l’Intercoton, on assiste à une remontée de la production
qui se situe à 347 922 tonnes, soit un gain de 111 736 par rapport à la
précédente campagne », s’est réjoui le premier responsable de l’institution.
Toumany C.