Dialogue social : Le préfet d’Abidjan Vincent Toh Bi Irié à la rencontre des populations d’Attécoubé
Très impliquée dans les rapports de la vie sociétale et communautaire en Côte d’Ivoire, le préfet d'Abidjan, Vincent Toh Bi Irié a initié une rencontre de proximité avec ses administrés de la commune d’Attécoubé dans le cadre d’un échange direct portant sur « l’implication de la population sur les grands chantiers infrastructurels » . Cette table ronde locale à été initié par la préfecture d'Abidjan en collaboration avec la Friedrich-Ebert Stiftung (FES), le mercredi 17 Avril 2019 à la mairie d’Attécoubé en présence des chefs communautaires , religieux , les populations et les médias.
Le Préfet d’Abidjan s’est
entretenu à cœur ouvert avec les populations d’Attécoubé , sur 3 points
essentiels que sont, la saison des pluies, les réalisations du maire et la
construction du 4e pont. Ainsi, il s’est exprimé en ces termes. « je demande aux populations de la commune de s’impliquer
davantage dans la gestion de la commune. », a-t-il plaidé .
Poursuivant son propos, « le gouvernement préfère
préserver votre vie en vous déplaçant plutôt que de vous laisser mourir. Cette pluie de l’année 2019 sera plus
mortelle que la précédente qui a fait 23 victimes. », a confié le Préfet Vincent Toh Bi.
« Vous devriez collaborer avec le maire pour qu’il
puisse réaliser ses projets. Il faut avancer car les choses ne peuvent pas
rester comme elles sont. », a-t-il exhorté.
Le Préfet Vincent Toh
Bi achève sa démarche en ces termes, « l’Etat
a pris soin de dédommager , chaque propriétaire pour les soutenir. Il faut s’entendre
au changement qui est une chose inévitable. On vous demande d’accompagner les
projets de l’état, les infrastructures et les routes. Sans vous aucun projet ne
peut voir le jour , c’est pourquoi il faut aider l’état. » , a-t-il insisté.
Bien après, Thilo SHÖNE ,le représentant résident de la fondation Friedrich Ebert Stinfung (FES), s’est exprimé en ces termes, « Après avoir initié des rencontres d’échange dans les communes d’Anyama, de yopougon, de koumassi, nous sommes aujourd’hui à Attécoubé . Cela est une façon pour nous de faire en sorte que les populations puissent échanger avec des élus sur des questions qui les touchent directement : sociales , politiques et autres. », a clarifié le représentant de la FES .
Debank