A quelques semaines de la fermeture du CHU de Yopougon, la Formation de Santé Urbaine à base Communautaire de Yopougon Wassakara rassure
A vingt jours de la fermeture, du Centre
Hospitalier Universitaire (CHU) de Yopougon, pour travaux de réhabilitation,
les établissements sanitaires d’Abidjan mettent à niveau leur plateau technique
afin d’accueillir leurs futurs pensionnaires.
C’est le cas, de la Formation de Santé Urbaine à base Communautaire (FSUCOM) de Yopougon Wassakara-Attié, qui verra l’ouverture dans les mois à venir de son extension de bâtiments de blocs opératoires de dernière génération.
Pour
s’enquérir de l’Etat d’avancement des travaux, le Ministre de la santé et de
l’hygiène publique, Aka Aouélé, a effectué ce mardi 10 septembre 2019 une visite
de chantier.
« La
ministre s’est dit satisfait de l’Etat d’avancement des travaux. (…) Nous avons
été instruits pour faire le Maximum de récupération des malades qui s’adaptent
à notre plateau technique. Nous allons prendre une partie des activités du
service gynéco-obstétricale du CHU de Yopopougon, en ce qui concerne les
césariennes et le néonatale », a précisé le Président du conseil
d’administration (PCA) de la de la FSUCOM de Yopougon Wassakara-Attié, Clément
Ouattara.
A l’en
croire, formation de santé va miser sur l’accueil l’hygiène et la qualité des prestations.
A cet effet une touche d’innovation sera de mise. « Les femmes qui
accouchent ici seront mise dans une salle climatisée avec un suivi permanent
des auxiliaires de soin, aucune présence des parents ne sera nécessaire dans la
salle d’hospitalisation. Nous mettrons tout en œuvre pour que tout ce dont
notre institution aura besoin soit sur place afin de sauver des vies », a
rassuré l’administrateur de la FSUCOM de Yopougon Wassakara-Attié.
D’un coût
de près d’un milliards de Francs CFA, ces bâtiments flambant neuf, totalement
équipé comporte un bloc chirurgicale deux salles d’interventions, un bâtiment
d’hospitalisation de 14 lits, une maternité de prise en charge de grossesse à
risque, avec l’expertise du professeur Koné Mamadou, du service gynéco CHU de
Yopougon.
CT