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Côte d’Ivoire: La fondation DJIGUI vers une élimination des Mutilations Génitales Féminines

Ivoirinter24 28 Déc 2016 - 09H23

Mutilations Génitales Féminines (MGF) est un fléau qui touche les filles et les femmes dans le monde et particulièrement en Afrique. La Côte d’Ivoire n’est pas épargné, le taux de prévalence affiche 38%. Dans l’optique lutter contre ce phénomène, la Fondation DJIGUI La Grande Espérance initie depuis 27 décembre 2016 à l’AIBEF, Treichville, Abidjan, un atelier national sur la mise en œuvre de la résolution A/RES/67/146 de l’ONU sur l’intensification de l’action mondiale visant à éliminer les MGF. Cette table ronde à vue le jour grâce l’appui technique et financier de  l’ONG italienne No Peace Without Justice sous l’égide du Comité Inter-Africain (CI-AF).

 

Ouvrant la série d’allocution, Imam CISSE Djiguiba, PCA de la fondation Djigui, a déploré cet acte dégradant à l’endroit des filles et des femmes. « Aucune religion n’autorise la pratique des MGF. il convient donc d’intensifier nos actions en faveur de l’élimination progressive et totale des pratiques traditionnelles, affectant la santé reproductive de la femme », a-t-il souligné. Il par la suite  salué l’action du gouvernement et des populations ivoiriennes dans la lutte contre les MGF. « Les coupables sont désormais arrêté, jugé et condamné. Les populations dénonces, le silence est brisé », a-t-il renchérit.

 

Pour Madame Sangaré Namizata, Présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire (CNDHCI), les MGF sont considérés comme une « violation  grave et massive des droits des femmes et des filles ». C’est pourquoi son organisme est engagé au côté de la fondation Djigui afin de « lutter contre ce fléau », a-t-elle dit.

 

Madame Khady KOITA coordonnatrice à No Peace Without Justice , a pour sa part fait remarquer que deux cent millions (200.000.000) de filles et  de femmes sont mutilés dans le monde. Selon elle,  les jeunes sont les meilleurs relais pour une compréhension dans les familles, pour le suivi sur le terrain dans la lutte contre les MGF. Pour finir, Madame la coordonnatrice a exhorté les participants à la vulgarisation de cette loi, pour l’éradication de ce phénomène.

 

Fermant la série d’allocution, Mme BESSI Josiane du Comité National de Lutte contre les Violences faites aux Femmes et aux Enfants (CNLVFE) représentant de Mme le ministre Ephrasie YAO, s’est réjoui de la tenue de cet atelier national, tout en signifiant qu’en Côte d’Ivoire les régions du Nord et de l’Ouest sont les plus touché. C’est sur ces mots qu’elle a déclaré ouvert les travaux.

 

Ciss Toum

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