Le corps préfectoral et les délégués régionaux du Conseil du coton et de l’anacarde (CCA), ont été instruits du 7 au 8 avril 2022, au Centre d’innovations et de technologie de l’anacarde (CITA), à Yamoussoukro sur l’opérationnalisation du Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP).

Cet atelier initié par le Projet de Promotion de la Compétitivité de la Chaîne de Valeur de l’Anacarde (PPCA) sous l'impulsion du CCA, autorité de régulation a pour objectif, d’une part de permettre aux membres des comités de gestion des plaintes de se familiariser avec la démarche et les outils. Et d'autre part, de rendre opérationnel le MGP du PPCA en vue de formaliser le dispositif local de gestion des plaintes dans le cadre des activités du PPCA.

Durant deux jours de travaux, les futurs acteurs des comités du MGP des zones productrices d’anacardes et les experts du PPCA ont échangés sur l’application effective de ce nouveau dispositif de règlement des litiges.

A l’ouverture des travaux, le Directeur Général du Conseil du coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly a salué la forte mobilisation et l’implication des autorités préfectorales dans la mise en œuvre de ce nouvel outil de gestion des conflits.

« Je voudrais au nom de toute l’équipe du CCA vous réitérer nos remerciements pour votre contribution significative au développement de la filière anacarde. Ce dispositif de gestion des plaintes qui est d’une importance stratégique sera présidé par les Préfets, à l'instar des Comités de veille institués pour la commercialisation de l’anacarde», a indiqué Dr Adama Coulibaly.

Cette rencontre a aussi pour objet aux dire  du Directeur Général de l’organe de régulation, de bénéficier de l’expérience des Préfets en matière de prévention et de gestion de conflits dans le cadre spécifique du PPCA.

Il a également  situé le contexte de mise en œuvre du MGP. « Sur la base des premiers résultats encourageants obtenus dans la mise en œuvre  du PPCA, le gouvernement ivoirien a bien voulu confier au conseil du coton et de l’anacarde, la mise en œuvre du nouveau projet de cohésion sociale.  Le financement de ce projet d’un montant de 150 millions de dollars, environ 75 milliards  a été approuvé par la Banque Mondiale.  Ce projet couvre les régions des districts des savanes, du Woroba, du Denguélé et du Zanzan, soit 10 régions administratives », a-t-il souligné. Tout en précisant que « dans la mise en œuvre de ces différentes activités des conflits pourraient survenir. Afin d’avoir une ligne directrice dans la gestion des conflits et de les prévenir, la Banque Mondiale recommande qu’un MGP soit élaboré et porté par des Comités de Gestion des Plaintes  mis en place au niveau de chaque Département de la zone de production», a révélé Dr Adama Coulibaly.

Avant de déclarer ouvert l’atelier, le préfet de Yamoussoukro, Brou Kouamé a pour sa part appelé à la contribution de tous et souhaité que les résolutions soient des plus pertinentes afin de garantir aux comités locaux de gestion des plaintes une performance opérationnelle.

Pour la campagne  2021, la production est de 968 211 Tonnes de noix de cajou, consolidant la position de la Côte d’Ivoire comme premier producteur mondial et troisième exportateur mondial d’amande, avec une quantité de noix transformée localement de 134 842 Tonnes, soit 14% de taux de transformation.

CT

Envoyé spécial