Côte d'Ivoire: Le Conseil du coton et de l’anacarde lance la campagne 2021 de la commercialisation des noix de cajou
C’est dans le cadre de la reprise
de ses activités relatives au développement de la filière cajou que le Conseil du
Coton et de l’Anacarde (CCA) a lancé officiellement le mardi 09 février 2021 à
son siège au Plateau, Abidjan la Campagne 2021 de la Commercialisation des Noix
de Cajou.
Pour OUATTARA Blidia Alain,
Président du conseil d'administration (Pca) du CCA c’est sous l'impulsion du
Gouvernement ivoirien à travers des séances de travail organisées auxquelles
les deux filières ont été conviées, débouchant sur la prise d'importantes
décisions, cela a permis de sauver la campagne 2020 de Commercialisation du
cajou tout en préservant les acquis de la réforme de la filière coton.
Il a par la suite ajouté que les
nouveaux prix annoncés par le gouvernement ivoirien. « Le prix minimum
obligatoire bord champ pour la noix de cajou bien séchée et bien triée, ne
comportant aucune matière étrangère est de 305 frs / kg. Le prix plancher
obligatoire magasin intérieur est de 330 frs/ kg et le prix plancher
obligatoire magasin portuaire est 389frs/kg ».
Poursuivant, le PCA , Ouattara
Blidia, a déclaré que le Président de la République a donné de fermes
instructions afin de sensibiliser et réprimer tous les auteurs et complices des
exportations frauduleuses des noix de cajou.
Bien après, le Directeur Général du
CCA, Dr Adama COULIBALY a indiqué que l'argent de la filière doit servir à
aider uniquement les acteurs et ne doit en aucun cas être mis à la disposition
d'une quelconque entité qui pourrait mettre en mal la gestion des fonds de
ladite filière.
Le Dg de l’autorité de régulation a révélé que la filière a perdu entre 150 et
200 mille tonnes au cours de l'année 2019 sur production globale de 634 mille
tonnes, contre 848 mille tonnes en 2020 même si l'on pourrait noter quelques
sorties de la production estimées à 50 mille tonnes. Alors il estime que la
plus grosse perte a été celle de 2019. C'est pourquoi selon lui le gouvernement
et le ministère de tutelle œuvrent à tous les niveaux par la sensibilisation
des populations à ne pas être complices des fraudeurs et acheteurs véreux.
A cet effet, le DG ajoute que des
mesures répressives allant à 10 ans de peines sont prévues à l'endroit des
contrevenants et surtout en agissant de sorte que les bailleurs de ses actes
frauduleux soient financièrement épuisés et éprouvés afin de ne plus éjecter de
l'argent dans ce trafic illicite de noix de cajou.
« Les deux préoccupations
majeures des producteurs se situent au niveau l'application des prix d'achat et
de la rapidité à écouler leurs produits. C'est pourquoi nous les incitons à
produire des noix de cajou de bonnes qualités pour être plus compétitifs »,
a signifié Dr Adama COULIBALY.
Le CCA dans sa mission s'attelle à
trouver des financements aux acteurs de la filière pour être plus réactifs face
au défi de la transformation et satisfaire les
demandes et exigences du marché.
DBK