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Docteur Konadjé analyse la situation sécuritaire en Côte d’Ivoire

Ivoirinter24 12 Oct 2017 - 16H56

Contribuer à la promotion de la démocratie sociale dans un contexte d’ouverture et de multipartisme en Côte d’ivoire. Telle est raison qui a conduit la Fondation Friedrich Ebert Stiftung (FES)  à initier une étude conduite par le Docteur Jean-Jacques KONADJE, expert consultant international indépendant, intitulé « Côte d’Ivoire : Le prix de la paix positive ». C’était le mercredi 11 octobre 2017 lors d’un panel, en présence d’hommes politiques, hauts gradés de l’armée, universitaires et organisations de la société civile.

 

Cette étude a été initiée afin de bien analyser la situation en Côte d’Ivoire et faire des recommandations constructives pour une sécurité effective et une paix durable, a indiqué dans son allocution d’ouverture, Thilo Schöne, représentant résident de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung, en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, selon lui « le prix de la sécurité et de la paix demande un engagement de tous », dit-il.

 

Dans son étude, Docteur KONADJE, vise apporter une repose à cette question « pourquoi la paix ‘positive’ échoue en Côte d’Ivoire ».

 

Pour lui,  la paix positive apparaît comme « le refus de la violence culturel » qui a la nécessité de « questionner la paix réelle en Afrique ». Ainsi on a tendance à croire que le faite que « les armes se sont tues est le signe d’une paix », bien au contraire  « la cessation des hostilités est une étape dans la longue marche vers la paix positive », explique-t-il.

 

Selon l’expert consultant international, les défis sont d’ordre multiple, notamment les mouvements au sein de l’armée influencés par le contexte sociaux politique. Il y a également le soulèvement des démobilisés engendré par le payement des primes aux mutins. S’agissant des enfants en conflit avec la loi appelés communément « microbes » qui sèment la terreur à Abidjan « c’est une forme de banditisme qui a vu le jour au lendemain de la crise postélectorale, née dans les gares anarchique », à l’en croire. Il renchérit « on est passé de l’agression au meurtre. Prolifération de groupes diverses » déplore-t-il

 

L’enjeu majeur précise-t-il est la présidentiel de 2020 qui suscite déjà de vive tensions entre les leaders des partis politiques. Pour pallier à tous ces problèmes, l’auteur propose de « briser  le mur virtuel de la méfiance ». C’est-à-dire « Une réconciliation vraie entre les ivoiriens et leur armée, la réconciliation de l’armée avec elle-même, la professionnalisation de l’outil de défense et de sécurité et sortir l’armée du champ politique », conclut-il.   

 

Il est bon de noter que Jean Jacques KONADJE est titulaire d’un Doctorat en science politique spécialité géopolitique et relations internationales, obtenu à l’Université Toulouse (France).

 

Ciss Toum

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