Bouaké/Altercation entre étudiants et gardes pénitentiaires: le CEECI réclame justice et dédommagement des étudiants victimes
Le Comité des Élèves et Étudiants de Côte d'Ivoire (CEECI), par
l'entremise de son secrétaire général, Traoré Karamoko dit ''TK'', a levé
son mot d'ordre de grève, hier lundi 3 décembre 2018, au cours d'une
conférence de presse, au campus 2 de l'université Alassane Ouattara de Bouaké.
Cette conférence avec la presse a été le moment propice pour ce
responsable syndicaliste de faire une analyse rétrospective sur l'altercation
entre étudiants et gardes pénitentiaires survenue dans la soirée du jeudi 28
novembre dernier.
De retour à Bouaké après un court séjour à Abidjan, le responsable
syndicaliste a tout de suite tancé le comportement indigne des gardes
pénitentiaires en faisant des armes à feu dans l'enceinte de l'UAO de Bouaké,
par ailleurs, temple du Savoir et de la Connaissance.
C'est à cet effet qu'il a jugé bon que la justice ivoirienne fera son
travail dans le dessin de mettre la main sur les présumés auteurs de cette
attaque indigne, faisant 9 blessés, côté étudiants dont 5 par balles.
Le " National ", a fait savoir que la somme de 340.000 francs
Cfa, des téléphones, des objets de valeur, 3 motos appartenant aux étudiants
ont été emportées et 3 autres saccagées.
En plus des dégâts matériels, il a signifié que cette attaque criminelle
contre ses camarades, a installé une psychose dans l'esprit de ses camarades,
qui disent ne plus se sentir en sécurité.
C'est pourquoi, le patron du CEECI a intimé à l'arrestation immédiate, le
jugement voire la radiation de ces auteurs afin de servir d'exemple à tous ceux
qui usent des armes pour troubler la quiétude des citoyens, la restitution des
biens et matériels des étudiants, le dédommagement des victimes et l'ensemble
des étudiants, et surtout la délocalisation du camp pénal.
Enfin, Traoré Karamoko a lancé un appel au calme, toutefois en escomptant
que la justice ivoirienne fasse son travail.
Rappelons que suite à cette altercation, Koné Braman, procureur de la
République près du tribunal de première instance de Bouaké, a ouvert une
enquête auprès du commissariat du 5è arrondissement de Bouaké.
Makan HÉMA
Correspondant Régional