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Après l’arrestation et l’emprisonnement de leurs camarades: Plus d’une centaine d’élèves et d’étudiants encore arrêtés, des policiers pris en chasse

Notre Voie 22 Fév 2017 - 10H58

Plus d’une centaine d’élèves et d’étudiants ont été arrêtés hier matin dans le cadre des manifestations de protestations contre la radiation et l’emprisonnement d’élèves à Abidjan et à l’intérieur du pays. Des manifestations qui ont été annoncées samedi dernier par le secrétaire général de la Fesci. Les élèves et étudiants interpellés à la mi-journée et conduits à la préfecture de police d’Abidjan ont été relâchés Par contre, ceux qui y ont été conduit dans l’après-midi ont été gardés à vue. La tension était vive hier à la Riviera 2 à Abidjan où les forces de l’ordre ont fait une descente musclée dans cette cité. Et à Daloa, où les forces de l’ordre, selon des informations dignes de foi ont fait une descente punitive dans une cité d’étudiants. Lundi dernier, au lycée municipal d’Attécoubé, pendant que les cours se déroulaient normalement en début de matinée, des jeunes, habillés en tenue scolaire, pénètrent dans cet établissement, entrent dans toutes les classes, et délogent tous les élèves. Sous les yeux des enseignants, craie en main, dont certains sont rudoyés, pour s’être plaints du mauvais comportement, selon eux, des visiteurs. Le proviseur, affolé, appelle à l’aide les forces de l’ordre qui débarquent quelques minutes plus tard. Elles sont accueillies par des pierres, lancées par de nombreux jeunes qui les prennent aussitôt en chasse. Les policiers, à bord de pick-up, réussissent à prendre le large.

 

Les remous se sont généralisés à toutes les écoles du district d’Abidjan, où les élèves ont été sommés de rentrer chez eux. Notamment à Bingerville, où de violents affrontements entre élèves (partisans des cours et du boycott), ont été signalés.

 

En fin de matinée, la quasi-totalité des écoles publiques d’Abidjan, à en croire nos sources, étaient fermées. La contagion a également gagné de nombreuses écoles privées.

Samedi dernier, le secrétaire général de la Fesci, Assi Fulgence Assi, a annoncé des manifestations de protestation dans tous les lycées et collèges. Et affirmé que de nombreux élèves, responsables ou militants de ce syndicat, ont été radiés ou écroués dans différentes prisons du pays. Parce que, a-t-il souligné, ils sont simplement de la Fesci, et s’adonnent à leurs activités syndicales. Pour lui, tant qu’ils ne sont pas libérés et réintégrés dans leur école, les manifestations de protestation auront toujours droit de cité dans ces établissements.

 

Charles Bédé

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