Côte d’Ivoire/Pénurie d’eau à Bouaké : la Banque Mondiale appuie l’Etat ivoirien à hauteur de 5 milliards de francs CFA
Dans
le souci de remédier dans les plus brefs délais la pénurie d’eau qui touche
depuis quelques mois la ville de Bouaké et ses localités environnantes, le
gouvernement ivoirien avec l’appui de la Banque Mondiale s’est engagé à
résoudre ce problème combien de fois crucial pour la survie et la santé des
populations.
C’est
5 milliards de francs Cfa qui ont été mobilisés par cette grande institution
financière pour résoudre ce problème d’eau dans la région du Gbêkê.
Sur
le terrain, le samedi dernier, 05 mai 2018, à Bouaké, c’est une mission de la
Banque Mondiale conduite par M. Pierre Laporte, Directeur des opérations pour
la Côte d’Ivoire, accompagné par le spécialiste en eau de ladite institution,
Steve Shenberger, qui a visité les différents sites d’eau de la ville,
notamment, la plus grande station de traitement d’eau de la zone de Laloka,
afin de constater les nouvelles réalités quotidiennes des populations en
détresse.
Pour le représentant de la Banque Mondiale, c’est un programme qui vient appuyer la Côte d’Ivoire dans ses efforts pour trouver une solution d’urgence : « Nous allons essayer d’apporter un appui à court terme pour financer ce programme de haute conservation, dont un montant de 5 milliards de francs CFA a été mobilisé pour gérer cette crise dans l’immédiat ».
A en croire cet émissaire de la Banque Mondiale, ce programme concerne dans l’immédiat Bouaké. « Nous allons mobiliser toutes les ressources nécessaires pour aider Bouaké, et la Côte d’Ivoire à travers des actions concrètes. Et nous allons nous engager sur un programme à long terme afin d’éviter que genre de problème ressurgisse » a-t-il rassuré.
Une
nouvelle qui a mis du baume dans le cœur des autorités locales, surtout du
préfet intérimaire de la région, Coulibaly Gando, qui s’est dit satisfait de
cette initiative d’urgence de la Banque Mondiale.
Quant
au conseiller technique en charge de l’hydraulique au ministère des
infrastructures économiques, Béhibro Fidel, il s’est dit peiné vis-à-vis de
certains comportements néfastes des populations sur les sites d’installation
d’eau.
«
L’eau est la sources de vie, et elle est sacrée. C’est pourquoi, il faut la
protéger pour le bien-être de tous » a-t-il insisté, avant d’ajouter : « Nous
prendrons toutes les dispositions pour protéger les zones d’installation d’eau
».
Makan
HEMA
Correspondant
Régional