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Actualité culture

Festival du film des 18 montagnes : plus de 200 festivaliers célèbres le septième art à Man

Sercom 25 Juil 2021 - 21H51
DR@ Photo de famille du comité d'organisation

La cérémonie de clôture du Festival du film des 18 montagnes s’est tenue dans la salle Amadou Gon Coulibaly de l’Hôtel communal de Man ce samedi 17 juillet en soirée et a rendu son verdict.

Voici le Palmarès de la 1ère édition de ce festival de courts métrages (13 films en compétition : 9 fictions, 4 documentaires).

Le jury composé de 4 membres : l’actrice présentatrice télé Yasmine Reda, le producteur et réalisateur Togolais Joël Tchédré, l’enseignant chercheur à l’Université  FHB de Cocody , spécialiste de cinéma Dr Assiè Boni, et Seina Touré,  responsable de DIFFA Afrique (Distribution Internationale des films et fictions d’Afrique) la présidente du jury,  ont  attribué :

Grand Prix Manlé : « La fille aux bêlêkris » (13 mn13) de la réalisatrice, scénariste et bloggeuse ivoirienne  Fatima Touré. Absente, son représentant a réceptionné son  trophée, un diplôme de participation et la somme de 250.000 FCFA. Le film a  été couronné  pour son histoire, un manifeste féministe et  pour sa qualité technique avec  la belle interprétation de son héroïne, d’après les explications de  la présidente du jury.

Prix Dent de Man meilleure fiction : « La der des der » du Français Patrice Guillain. Le court-métrage du réalisateur, journaliste et  ancien militaire s’est imposé comme une évidence. Cette fiction sur la Première Guerre mondiale avait déjà fait sensation à la Berlinale,  comme dans des festivals à Rome , Amsterdam, Los Angeles

Prix Dent de Man meilleur documentaire : « Le choix du Fâ (Fâ So) de la  Béninoise  Giovannia Zinsou

Prix Dent de Man de la meilleure interprétation : Mariam Adjé dans « La fille aux bêlêkris »

Prix spécial Dent de Man pour la protection de l’environnement : a la réalisatrice Leïla Chaby du Bénin, pour  son film fiction « Orisha »

Prix spécial Dent de Man de la mairie de Man pour l’intégration féminine : Martin Kouakou pour son court métrage de fiction  « Crime à ciel ouvert »

 

Pendant la cérémonie, 10 petits films de 3 à 5 minutes  (fiction et documentaires)  issus du kino ont été présenté, qui soulignent  l’historique la ville de Man, ses coutumes, ses richesses géologiques etc.

Franck Vléhi, président du jury du concours de pitch,  qui a déploré « l’impréparation des candidats » à ce  concours a cependant distingué deux pitchs dont les projets seront produits : ce sont « Le fou du fol’ » de Martin Kouakou et « Innocent » de Van Zroh Noël

 

Ont déclaré à la fin de la cérémonie :

Ursula Koffi, présidente de l’Association cœurs solidaires pour la culture, commissaire générale du Festival du film des 18 montages (Ciné 18) : « Une très belle fierté d’avoir réussi  ce pari. On a pu tenir tous nos engagements (le kino, les projections, la visite touristique, le concours de pitch, la distinction des films en compétition). On est assez satisfait des films qui étaient en compétition. Après, chacun a sa sensibilité, sinon c’étaient de bonnes productions. Pour la deuxième édition l’an prochain, on a un projet un peu fou en tête : faire les projections de films sur les montagnes. On espère avoir les moyens nécessaires (techniques et financiers) pour réaliser ce rêve. A l’année prochaine pour la seconde édition de ciné 18.

Alain Guikou, réalisateur : « c’était trois jours magnifiques. J’ai apprécié la jeunesse de ces cinéastes passionnés et les projets qu’ils nourrissent. C’est prometteur pour l’avenir du cinéma ivoirien. Cependant, ils doivent donner dans la qualité. La direction artistique du festival doit revoir son contenu et être rigoureux dans la sélection des films en compétition. Je déplore que les premiers responsables du cinéma ivoirien n’aient pas été présents à Man car c’est un festival à encourager  et à soutenir. Parce qu’il met non seulement la lumière sur le cinéma ivoirien mais surtout sur la vile de Man, à l’image des grands festivals de cinéma au monde qui promeuvent le patrimoine des  villes qui les accueillent

 

Kané Mahoula, acteur, invité d’honneur : Bravo à ce festival qui promeut ce qui vient de chez nous. Que les populations de Man adoptent cet évènement qui va aller  grandissant et qui va défendre leur image au plan national et international. C’est un petit festival qui va devenir grand si le cap est maintenu

 

A la cérémonie d’ouverture officielle le jeudi 15 juillet en soirée, le maire de Man Aboubakar Fofana - dont la municipalité est partenaire de Ciné 18-  s’est félicité de cette initiative de l’Association cœurs solidaires pour la culture qui vient promouvoir les potentialités culturelles et touristiques de sa ville. « Nous sommes à l’orée de quelque chose qui va devenir grand, qui vase perpétuer dans le temps » a-t-il déclaré. Le ministère de la culture était représenté par le directeur régional Goré Bi Mathias.

 

Acteurs, réalisateurs, scénaristes, étudiants : une bonne partie du gotha du cinéma ivoirien était présent à Man du 15 au 17 juillet, dans une bonne énergie et synergie : la productrice Yolande Bogui, les acteurs et actrices Missa Ndry, Guéi Eve,  Evelyne Ily Juhen , Estelle Koné (assistante réalisatrice), Olivier Koné (scénariste-réalisateur), Bailly Olivier (coach en actorat et directeur artistique), Kakayé Malyka (maquilleuse), Adelaïde Ouattara (actrice),etc… Ce sont plus de 200 festivaliers venus d’Abidjan qui ont vécu de belles séquences lors du festival avec les populations locales.  La soirée de clôture a fait salle comble, d’ailleurs. Pour la suite, avec des réglages au niveau de la programmation artistique et des moyens nécessaires, Ciné 18 sera au fil des ans un festival de référence en Côte d’ivoire. Une bonne graine a été semée à Man

 

Harding M’Bra

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