Cote d’Ivoire : Rebondissement dans l’affaire de destruction du Siège du Conseil des Echansons de France
L’Ambassadeur Koffi, formel : « le
Maire de la commune de Treichville devra répondre des agissements de ses
collaborateurs si …… »
Une semaine après la destruction du siège de la délégation pays
du conseil des Echansons de France sis à Treichville ARRAS 3, de nombreuses
interrogations sur les véritables auteurs du casse ainsi que les raisons des aménagements
qui s’opèrent à une vitesse vertigineuse sur le site rasé, continuent de
fourmiller dans l’esprit des riverains, dont les responsables de la délégation
pays de la confrérie des Echansons de France. A ce jour, les poteaux
électriques ont subi un aménagement et l’orientation des réverbères, qui
faisait anciennement face à l’espace qui abrite à ce jour le bâtiment
litigieux, a, comme une girouette, changé de direction au gré de la force du
vent du pouvoir.
« Ce que nous ne
comprenons pas Nous voulons qu’on nous dise qui sont les véritables auteurs de
ce casse ? Alors que la direction technique de la Mairie de Treichville auprès
de qui on a dépêché un émissaire, prétend sans faille être l’ordonnateur des
démolitions observées, pour avoir requis la police municipale pour effectuer le
déguerpissement, l’acquéreur du terrain confligène, selon des sources, lui
soutiendrait mordicus que l’ordre serait venu du Ministère de l’environnement,
de la salubrité et du développement durable. Nous ne pouvons accepter de telles
allégations », se sont insurgés les membres de cette chancellerie hier face à
la presse. Aussi ont-ils interpellé le gouvernement et lancé un appel pressant
au premier magistrat de la commune de Treichville à se pencher sur la question
aux fins de situer les responsabilités pour le règne de la justice. « J’invite
instamment le Maire à venir instamment sur le terrain pour s’enquérir des
réalités. Parce qu’il a des électeurs ici qui sont en difficulté. Et que tous
les auteurs et co-auteurs des incidents soient mis à nue », a lancé
l’Ambassadeur Koffi Jean Baptiste aux autorités des services et directions
interpellés. Pour lui, qui continue d’être perplexe sur l’acquisition du
terrain par le Sieur Traoré Soungalo, le Maire de ladite commune devra répondre
des agissements de ses collaborateurs si rien n’est fait pour la réparation des
torts causés aux uns et autres. Du moins, dans un Etat dit de droit, dans
lesquels les actes de destruction manu militari ne devraient aucunement être le
premier recours.
Emélis Gooré