Cérémonie de lancement du prix du meilleur journaliste pour la lutte contre l’apatridie
L’auditorium du ministère
des Affaires étrangères a servi de cadre à la cérémonie de lancement du prix du
meilleur journaliste pour la lutte contre l’apatridie. C’était le vendredi 03
novembre 2017 au Plateau, Abidjan, inscrit
sous le thème essentiel « Quel rôle du journaliste dans la lutte
contre l’apatridie ? »
Selon le représentant
de Moussa Traoré, président de l’Union
Nationale des Journaliste de Côte d’Ivoire (UNJCI) « un apatride se
définit comme toute personne qu’aucun état ne reconnait comme étant son
ressortissant par cotation », a-t-il signifié. Tout en ajoutant que « l’apatridie
constitue un fléau pour les individus concernés ». Aussi, au nom de
l’UNJCI il a salué les journalistes qui
par leurs différentes productions se sont démarqués dans la lutte contre ce
phénomène et a soutenu l’organisation de ce prix qui vise à accompagner le
gouvernement dans sa lutte contre
l’éradication de l’apatridie.
A son tour Jean-Claude
BAYALA le représentant du ministère de la Communication de la Poste et de
l’Economie Numérique, est venu apporter son soutien à ce prix qui conduira les
journalistes au travail bien fait en la matière et pour cela il faut avoir été
bien formé. Tout en saluant au nom du
ministère de tutelle les efforts qu’ont
consentis le HCR et le SAARA dans cette
noble lutte, il a incité les journalistes à prendre massivement part à ce prix
pour une lutte plus efficace contre ce fléau.
Pour Mohamed TOURE, le
représentant résidant du HCR en Côte d’ Ivoire, par la voix de son envoyé
Sébastien S. « Plusieurs millions de personnes à travers le monde ne
jouissent pas de leurs droits et cela est lié à leur statut d’apatride et
l’apatridie reste encore méconnue de la
société. Voilà pourquoi il est important d’attirer l’attention de tous sur ce
phénomène afin qu’il ne demeure pas dans l’ombre », a-t-il expliqué. Aussi, pour
améliorer la lutte contre l’apatridie, il faut s’imprégner de cet état de fait,
selon son propos, « pour une lutte plus efficace il faut maitriser la notion
de l’apatridie afin de donner un visage aux personnes sans visage »,
a-t-il clarifié.
Il a donc encourager
toutes les initiatives mis en place par la presse représentée par le Réseau des
Professionnels des Médias pour la lutte contre l’Apatridie (REPMA) afin de
mettre fin à ce phénomène.
Pour ne pas être en
reste, le REPMA qui est à la base de l’organisation du « lancement de ce
prix du meilleur journaliste pour la
lutte contre l’apatridie », par la voix de son président, hervé GOBOU a présenté les objectifs et les
enjeux des actions menées par les journalistes de son réseau, tout en remerciant
toutes les institutions qui les soutiennent dans leur projet.
Il faut souligner que
pour prendre part ce concours, il y a deux conditions alternatives à
remplir : être muni d’une carte de journaliste professionnel (CIJP) ou d’une carte de professionnel des médias.
Ciss Debank