Filière anacarde: le conseil du coton et de l'anacarde vise un stock de 1 million de tonnes à l'horizon 2020
Stocker 1.000.000 de tonnes de la production de la noix brutes de l’anacarde en Côte d'Ivoire à l’horizon 2020. Tel est l’objectif du Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA) qui a organisé hier, à la salle de conférence de la CRRAE-UMOA Abidjan-Plateau un atelier.
Le
Projet d’Appui au Secteur Agricole (PSAC), la société financière internationale
(IFC), le Groupe de la Banque mondiale et le CCA ont lancé une étude inventaire
sur les capacités et des besoins d’entreposage de l’anacarde en Côte d'Ivoire.
Ceci en vue de la mise en place d’un récépissé d’entreposage (SRE).
Le
coordonnateur général du conseil coton et de l’anacarde M. Berté Karim a
indiqué, « Ce travail qu’on fait
aujourd’hui concerne tous les produits agricoles et non pas que
l’anacarde […] Qu’ont aboutissent très rapidement à des recommandations et à
des résultats utilisable toute suite pour le bien de toutes les composantes de
la filaire ».
Agnero
Raphaël coordonnateur du PSAC, pour sa part a tenu remercier la SFI, le
ministère de l’industrie et des mines, la Banque mondiale et le Conseil du
Coton et de l’Anacarde pour le soutien qui permettra à sa structure de
contribuer efficacement à la transformation de la noix de cajou.
Pour
Ravoary Fandja responsable programme à l’IFC, « Ce système de récépissé
d’entreposage ne peut pas fonctionner sans l’existence de magasins de stockage
qui répondent aux normes de conditionnement » a-t-elle souligné.
Le
directeur générale des activités industrielles au ministère de l’industrie et
des mines, Mougo Kobenan a salué l’action des partenaires et le travail abattu
par le cabinet bureau Veritas. « Cet atelier […] permettra à mettre en
œuvre le récépissé d’entreposage qui est pour nous un outil essentiel pour la
garantie d’approvisionnement à tout moment des matières premières pour les
activités industrielles ». C’est suite à ces mots qu’il a déclaré ouvert
cet atelier.
CT