Côte d’Ivoire : les officiers et agents d’État civil de la région du Gbêkê formés
Les officiers et agents de l’Etat civil de la région de Gbêkê ont été
formés au cours d’un atelier de renforcement des capacités, organisé le
vendredi dernier, 05 mai 2017, à la salle de mariage de la mairie de Bouaké,
par Monsieur le procureur de la république de Bouaké et ses collaborateurs.
« Renforcer les capacités des officiers et agents de l'État civil, instaurer un dialogue
permanent entre ces officiers et le procureur de la république, réfléchir sur
l'établissement des actes d'état civil et particulièrement connaitre les
règles d' établissement des actes civils
ainsi que les irrégularités constatées dans l'établissement des actes d’État
civil sans oublier les sanctions encourues », tels sont les objectifs fidèles
assignés au procureur de la république de Bouaké, Braman Koné.
Ce sont les préfets, sous-préfets, maires et adjoints au maire ou
autres agents d’État civil de Gbêkê, qui ont pris une part active à cette
journée formative riche surtout en enseignement.
Dans sa communication relative à la thématique de l'établissement des
actes de l'État civil, Madame Djizoé, substitut du procureur de la république a
tout de suite planché sur l'importance de cette formation.
« Nous nous sommes rendus dans certains centres d'État civil pour
vérifier la tenue et la conservation des états civils, nous avons constaté des
irrégularités. La gravité de ces irrégularités nous a fait comprendre qu'on
avait besoin de vous réunir pour réviser
ensemble nos connaissances en la matière. Ensuite, pour qu'on puisse rappeler les règles
d'établissement des actes d'État civil, pour rappeler nos erreurs et pour
qu'ensemble on décide d'aller sur de nouvelles bases », a-t-elle signifié.
Quant au procureur de la république du tribunal de première instance
de Bouaké, Braman Koné, dans un échange expressif, sans faux-fuyants, a
entretenu les officiers et agents de l'État civil de Gbêkê sur tout ce qui
entoure l'établissement d'un acte d'État civil.
Le procureur, Braman Koné, a
apporté la lumière à toutes les
zones d'ombres sur l'État civil, surtout quant au choix des noms étrangers par
les ivoiriens, l'enregistrement des enfants hors mariage.
Il a promis pérenniser ce genre de rencontre pour rendre plus
performant le travail des officiers et agents de l'État civil de la région de
Gbêkê, permettre également aux uns et autres de cerner les contours et les
pourtours des règles d’État civil et leurs sanctions.
Makan HEMA
Correspondant Régional