Côte d’Ivoire/Nutrition et genre : HKI vient en aide à 3000 femmes
Garante du bien être de familiale, la femme africaine fait face à de
nombreux défis, notamment équilibre alimentaire des enfants. En Côte d’ivoire
la situation nutritionnelle de la population en générale est celle des enfants s’est
progressivement dégradé de 2000 à 2011. Au vu de cette situation
préoccupante, l’ONG Helen Keller International (HKI) avec l’appui financier du
Canada lance le projet «CHANGE». Une présentation des résultats du projet s’est
tenue le jeudi 17 novembre dernier à
Ivotel-Plateau.
Ce projet vise l’amélioration
de l’état nutritionnelle des femmes et
des enfants de moins de cinq (5) ans à travers l’augmentation de la production
d’aliment riche en nutriment, la promotion de l’adoption de la bonne pratique nutritionnelle, l’hygiène et l'autonomisation des femmes pour le bienêtre familial, a expliqué Nicholas Mancus
le directeur pays HKI.
Prenant la parole, Mme Patricia McCullagh, ambassadeur du canada, a rendu
un vibrant hommage à l’ONG Helen Keller International pour sa lutte contre la
malnutrition. Selon elle, ce projet est
une « réussite » puisque les résultats sont visibles dans la vie
« des enfants, des époux, des familles et des communautés »,
s’est-elle réjouie.
Pour sa part, M Soumaïla KOUASSI BREDOUMY, Directeur Général des
productions et de la Sécurité Alimentaire représentant Monsieur le ministre de
l'agriculture et du développement rural,
a indiqué que ce projet
intervient dans les zones ou le taux de malnutrition est le plus élevé. C’est
pourquoi « Ce projet intervient pour relever le niveau de vie de bien-être
des populations. Donc ce projet CHANGE est important dans le cadre de la mise
en œuvre de notre programme national d’investissement agricole »,
explique-t-il.
Le coordonnateur du projet
CHANGE bureau Régional pour l’Afrique, Tom Van Mourik (PhD), s’est dit très satisfait
des résultats obtenus par la Côte d’Ivoire et salué l’engagement des populations et des autorités pour le
projet CHANGE. « Nous sommes heureux, […] on a vu énormément de changement
dans les pratiques nutritionnelles, dans la diversité alimentaire au niveau de
la production agricole et avicole », a dit Tom Van Mourik (PhD).
Notons que le projet CHANGE, en Côte d’Ivoire, couvre quatre (04)
régions, à savoir : le Poro, la Bagoué, Le Bounkani, le Gontougo. 2876
bénéficiaires directes dans 43 villages à travers des groupements de femmes de
taille moyenne de 60 personnes, ainsi que 1400 bénéficiaires indirectes sont
concernées par l’intervention.
Ciss Thoum