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Actualité culture

Fespaco 2017: le film «Félicité» d'Alain Gomis remporte l'Etalon d'or

Rfi.fr 08 Mar 2017 - 10H28

© Issouf Sanogo, AFP | Le franco-sénégalais Alain Gomis a remporté le 4 mars l'Étalon d'or du Fespaco, à Ouagadougou, pour son film "Félicité".

 

Déjà auréolé par les critiques du cinéma, couronné du Grand Prix du Jury (Ours d'argent) à la Berlinale 2017, le film «Félicité» du Franco-Sénégalais Alain Gomis a remporté samedi soir l’Étalon d’or de Yennenga, le grand prix du Fespaco.

 

« Il nous a fait atteindre dans la salle le stade que Spinoza appellerait le stade de la félicité ! » Le président du jury, le Marocain Nourredine Saïl, en appelle à la philosophie pour remettre l'Etalon d'or 2017 au plus beau film de la sélection.

 

Avec Félicité, le cinéaste franco-sénégalais Alain Gomis rentre dans l'histoire du Fespaco. Il devient le deuxième réalisateur, après Souleymane Cissé, à remporter deux fois le grand prix. Félicité est une mère courage de Kinshasa qui se bat pour trouver l'argent nécessaire à l'opération de son fils, victime d'un accident de la route.

 

« C'est un grand honneur de recevoir ce trophée pour la deuxième fois », a déclaré Alain Gomis en recevant son prix avant de remercier toute son équipe, sa comédienne, mais aussi les Congolais. « Cette formidable actrice, Véro Tshanda Beya, je voudrais dire aux Kinois et aux Congolais de RDC à quel point nous pensons à eux. »

 

Hommage aux anciens, message aux jeunes

 

Le cinéaste a également rendu hommage aux réalisateurs Cheick Fantamady Camara, « ce grand soldat du cinéma récemment disparu et qui continue de nous inspirer », Khady Sylla et Sembène Ousmane. Mais il a avant tout dédicacé son prix à « la jeunesse et aux jeunes réalisateurs et à réalisatrices », qu'il a appelé à « se battre », soulignant le rôle à double tranchant des « grands opérateurs ». « On parle de moins en moins de culture et de plus en plus de commerce », s'est désolé le réalisateur, estimant que le « cinéma est en danger aujourd'hui ».

 

A la descente de la scène, interrogé par RFI, le lauréat a insisté sur le besoin d'aider les jeunes : « mon rôle maintenant est d'essayer de tendre la main, de créer des ponts, de préparer et de travailler avec la nouvelle génération ». …Lire la suite sur rfi.fr/

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