Côte d’Ivoire : une place politique de choix portée par des progrès économiques
Depuis
l’arrivée aux affaires du Président Alassane Ouattara en 2011, la Côte d’Ivoire
n’a pas que renoué avec la croissance économique, les progrès socio-économiques
ou le développement tout court. Elle a également réussi un repositionnement spectaculaire sur la scène diplomatique
internationale, notamment sous-régionale ; devenant la capitale
politique de l’Afrique de l’Ouest.
Courant
2017-2018, Abidjan accueillait les Présidents du Mali, du Burkina Faso, du
Togo, du Bénin, du Ghana, du Libéria, du Zimbabwe, de la Sierra Leone,
etc. Et, dans la foulée, le pays a
organisé le sommet Union Africaine-Union Européenne et les 8èmes Jeux de la Francophonie, avec tout le gratin
de la diplomatie africaine, européenne et de l’espace francophone.
Sans
compter les visites de Présidents, Souverains et Chefs de gouvernement d’autres
régions du monde, dont la Turquie, le Maroc, la Belgique et le Canada. Et,
cerise sur le gâteau, elle a réussi à se faire élire en juillet 2017 comme
membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies qu'elle préside
en ce mois de décembre 2018.
Des
évènements bien significatifs de la marche globale du pays. Ces visites et
sommets internationaux ne sont pas le fait d’un amour inconsidéré pour l’espace
territorial ivoirien. Ils traduisent, non seulement la qualité des relations du
pays avec ses partenaires, mais aussi la sagesse des positions ivoiriennes dans
la conduite des affaires du monde, et plus particulièrement de la sous-région.
Ils
attestent aussi, de manière fort éloquente, de la qualité des perspectives des
autorités ivoiriennes, et précisément du Président Alassane Ouattara, sur les
questions économiques et de développement au sein de la CEDEAO, de l’UEMOA et
de l’Union Africaine.
Et,
ne nous y trompons pas, ce retour sur la scène diplomatique sous-régionale et internationale
trouve sa première explication dans les progrès obtenus par le gouvernement en
matière de développement.
C’est
une lapalissade de dire que la communauté internationale n’organise pas de
sommets là où il n’y a pas de sécurité, là où il n’y a pas d’infrastructures
hôtelières, aéroportuaires, routières ou de télécommunication. Elle ne va pas
non plus là où prévalent l’ostracisme politique et le manque d’ouverture. Quant
à la communauté des affaires, elle n’est attirée que par un environnement
favorable aux affaires, et plus précisément au développement du secteur privé. Dans
le Rapport Doing Business 2019 du Groupe de la Banque mondiale, la Côte
d'Ivoire gagne 17 places, passant de la 139ème à la 122ème place. Elle est classée
parmi les 10 pays les plus réformateurs au monde. C’est donc dire
l'attractivité de la destination Côte d'Ivoire.
Pour
être un pôle diplomatique, il faut d’abord asseoir de solides fondations
socio-économiques. Et, c’est bien ce que l’Administration Ouattara réussit
depuis 2011. La Côte d’Ivoire est passée du statut de paria international, à
celui de destination de premier choix. Un pays résolument engagé sur la voie du
développement, du modernisme et des nouvelles technologies.
On
fait le déplacement d’Abidjan, parce que les autorités ivoiriennes ont une
crédibilité établie, parce qu’on y a des interlocuteurs de qualité, parce que
le Président Alassane Ouattara a une aura à nulle autre pareille et un
leadership respecté et incontesté sur le continent. Et aussi parce que le
gouvernement en place obtient des résultats qui font du pays un ‘’success
story’’, un cas d’école et un modèle qui inspire dans un contexte mondial
complexe.
Rien
qu’en sept ans, le gouvernement a réussi un spectaculaire retournement de
situation économique, passant d’une croissance économique négative (-4.2 %)
en 2011 à une moyenne de 9 % sur la période 2012-2016. Celle de
2017 s'est établie à 7.8%.
Une
croissance, accompagnée de développement, avec une amélioration des pistes rurales pour l’écoulement des
produits agricoles, la construction d’infrastructures routières,
aéroportuaires, énergétiques, etc.
Les
progrès sont aussi notables en matière d’approvisionnement en eau potable, de
construction de centres de santé ruraux, de collèges de proximité,
d’amélioration de l’environnement des affaires, d'électrification rurale, etc.
Sans oublier l’amélioration des conditions de vie des travailleurs de la
Fonction Publique et du secteur privé, avec le déblocage des salaires après
vingt-cinq ans de stagnation (1988-2013).
C’est
donc cette base socio-économique, de progrès en matière de développement et de
stabilité politique retrouvée qui vaut aujourd’hui au pays sa place de choix
sur la scène politique internationale.
SANOGO
Bakary
Expert
en Communication pour le Développement
Directeur
du Centre d'Information et de Communication Gouvernementale (CICG)
Abidjan,
Côte d'Ivoire