Participation citoyenne féminine : l’Alfec mène une réflexion pour une société plus inclusive et juste
D’après
le Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH) 2014, la Côte
d’Ivoire compte 22 671 331 habitants et 48,4% est constitué de femmes soit
10 963 087. Cependant, cette population féminine est encline à plusieurs
défis dont les violences basées sur le genre, l’éducation, l’accès aux soins de
qualité, l’insertion professionnelle et sa pleine participation aux instances
de prise de décisions.
C’est face à ces inégalités sociétales entre les hommes et les femmes que l’Alliance des Femmes Engagées pour le Changement (AIFEC) en collaboration la Friedrich-Ebert-Stiftung Côte d’Ivoire (FES) a initiée ce jeudi 28 janvier 2020, à Cocody, Abidjan un atelier de réflexion avec l’ensemble des acteurs afin de cibler les axes prioritaires d’intervention pour une société plus inclusive et juste.
Cette rencontre inscrite sous le thème « comment
faire collaborer tous les acteurs qui luttent contre les vbgs pour mieux
répondre aux enjeux et défis liés à cette situation? », vise à dérouler le
plan d’actions 2021 de l’Alfec, a déclaré Keïta Shakira, chargé du renforcement des
capacités et de formations, représentant la coordinatrice du réseau l’Alfec.
Poursuivant Keïta Chakira renchérit. « Nous
avons estimé qui était indispensable d’associer tous les acteurs qui travaillent
sur la question, parce que seul on impact et ensemble on transforme. (…) D’où
la nécessiter joindre à nos travaux les organisations nationales et
internationale afin d’identifier les axes prioritaires d’intervention pour
cette année ».
Au cours de sa communication sur " la
participation citoyenne civique des femmes ", Bamba Madia, Analyste médias sociaux a
indiqué que les femmes doivent se constituer en alternative au système qui
existe plutôt que de combattre le système afin de proposer des solutions qui
intéressent à la fois les hommes et les
femmes. L’espoir est permis qui faut donc se mettre en marche et repenser les
méthodologies qui ont déjà été utilisées pour faire bouger les lignes.
Selon la spécialiste, la participation
citoyenne ne peut être évoquée sans parler de participation politique qui est
la plus importante. « Il est important aujourd’hui que les femmes puissent
repenser leur façon d’aborder la question politique, puissent se repositionner
comme une force de proposition aux problèmes que nous rencontrons », a-t-
elle recommandé.
Bien
avant, Thilo Shöne, représentant résident de la FES Côte d’Ivoire a salué la
tenue de cet atelier de réflexion, tout en exhortant les participants à œuvrer aussi
pour l’indépendance économique de la femme.
Crée en fin 2019, l’Alliance
des femmes engagées pour le changement comprend des femmes engagées issus de
plusieurs composantes de la société civile (ONG-Entreprise-Agent de
presse-Syndicat-etc…) qui à la participation des femmes dans les instances de
décisions et à la lutte contre les VBG.
CT