Anyama/Affaire député frappe une femme: L’honorable Adama Sylla déballe toute la vérité face aux mensonges portés contre sa personne
Le député Adama SYLLA
donne sa version des faits à travers ce témoignage que suit, « J’ai
été diffamé par des individus en complicité avec un organe de presse en ligne
cette semaine. Fait d’autant grave que tout ce dont ils m’accusent est faux. Je suis
député de la nation et je n’ai jamais abusé de mon statut pour porter quelque
préjudice à l’un de mes administrés, encore moins recherché un avantage illégal
quelconque en raison de mon statut. Je voudrais par conséquent m’inscrire en faux contre les
allégations tendant à faire croire que j’aurais déclaré qu’en tant que député, je pouvais faire ce que je voulais et que je
serais protégé par mon immunité parlementaire » a-t-il clarifié d’entrée
de jeu.
Poursuit il, « Je n’ai pas été approché par l’auteur de l’article de koaci.com, ne serait-ce pour lui, que par souci d’équilibrer son information. Alors que le prétendu fait qu’il rapporte et qui alimente les causeries aujourd’hui cache en réalité un problème de société, l’épiphénomène de la fraude sur le foncier rural à Anyama.
Cette femme a simulé avec son mari une agression
En effet, je n’ai
jamais fait bastonner dame Namizata Sylla. Cette femme a simulé avec son mari
M. Sylla Lanciné une agression, en se faisant prendre en photo dans des
postures laissant croire cela, pour ensuite les publier sur internet. D’autres
témoins neutres pourront confirmer ma version des faits et vous prouver qu’ils
ont promis de me salir par tous les moyens. Toute cette cabale découle de ce
projet.
Le jeune homme au torse nu sur la séquence filmée est le maçon que le couple a engagé. Les prétendus loubards sont les deux jeunes gens aux prises avec dame Namizata en arrière plan. En raison de leur silhouette frêle vous convenez que s’il avait été question d’une vraie bagarre, le maçon de corpulence plus imposante les aurait neutralisés tous les deux à la fois. Et même, si vous observez attentivement la vidéo, vous remarquerez que c’est dame Namizata elle-même qui tenait au collet le plus jeune de mes deux neveux. L’ainé est juste allé s’interposer entre eux pour éviter les débordements. Elle a poussé le plus jeune sur le mur fraichement monté qui s’est effondré et elle a utilisé des morceaux de briques pour le lapider. En voulant se protéger il a été blessé aux bras. Son frère ainé lui a été pris au niveau du sexe par la femme. Elle a déchiré leurs habits alors qu’eux, ils évitaient de lui porter main. Les témoignages et d’autres preuves existent donc pour clarifier cette affaire d’agression par des loubards que j’aurais commanditée. Mais je précise que ces deux jeunes gens sont mes neveux et que je les ai envoyés pour rencontrer celui qui était en train de construire sur mes terrains. De sorte que nous puissions convenir d’un rendez-vous dans les locaux du ministère de la constriction et de l’urbanisme pour clarifier la situation.
l’origine de cette affaire
Pour revenir à
l’origine de cette affaire, il faut comprendre que M. Sylla Lanciné et sa conjointe dame Namizata Sylla me
disputent le lot n° 2583 sur l’ilot 291 sis à Anyama quartier Scierie-Pk 18.
Prétendant l’avoir racheté des mains de M. Diarrassouba Aboubacar cf. la lettre
d’attribution n°14325 /SPAN/DOM du 19
aout 2013 signée par Gnabro née Lobli Zihon Nicole ex-sous préfet d’Anyama, ils
se sont mis à élever un mur sur ledit
lot.
Si cet alibi peut justifier leurs récriminations, ces faits sont cependant un cas flagrant de faux et usage de faux qui dévoile, devant la nation entière, les agissements frauduleux d’un cartel de faussaires qui sévit à Anyama. Aux préjudices de pauvres et honnêtes citoyens, ces individus de mauvaise foi se livrent à des falsifications de documents fonciers puis vendent des terrains qui ne leur ont jamais appartenus. Ils ont des complices dans les administrations pour établir les documents afférents aux lots. Ces documents sont antidatés à l’année 2013, en complicité avec certaines autorités locales, pour contourner la loi de 2014 mettant un terme à la délivrance des lettres d’attributions par la sous préfecture. Ils pressent par la suite leurs clients de mettre rapidement en valeur lesdits terrains. Le temps que la victime s’aperçoive de la supercherie, un édifice est déjà bâti sur son lot. Mais n’ayant pas suffisamment de moyens pour se défendre, elle est finalement prise à l’usure ou se voit contrainte de céder à la pression.
Une personne à abattre
En tant que
député, je suis déjà intervenu, et ce
à plusieurs reprises, pour
dénoncer ces pratiques, et aider à rétablir les droits des victimes. Je suis devenu donc pour ces raisons l’homme
à abattre.
L’affaire qui
m’oppose à présent à ce couple ne pouvait pas mieux tomber pour servir de
témoignage et justement la goutte d’eau de trop. Les textes en vigueur en
matière de propriété foncière disposent que l’on ne peut exproprier un
propriétaire terrien. Or les lot n° 2582, 2583, 2584, 2585, 2586 et 2587 sur
l’ilot 291 appartenaient tous initialement à M. Kouadio Gnakry Albert, ex-
comptable à Christiankoi et propriétaire terrien, conformément la lettre
d’attribution n° 2055 du 1er décembre 1999 signée par M. Grah
Kouassi Pascal alors sous préfet d’Anyama. Ce dernier qui est un ami d’enfance,
quoique n’ayant jamais cédé à quelqu’un l’un de ses lots, a été surpris de voir
s’y installer des individus. Ils
prétendaient avoir acquis ces lots régulièrement.
Saisi de cette
affaire par mon ami, les démarches que j’ai entreprises pour y comprendre
quelque chose ont révélé que c’était des faussaires qui en tiraient les
ficelles. Avec l’aide des autorités compétentes la vérité a été rétablie et le
propriétaire Kouadio Gnakry Albert est rentré dans ses droits. C’est par la
suite que lui-même prétextant avoir besoin d’argent m’a proposé d’acheter
quelques uns de ces lots. Notamment les n°2582, 2583, 2584, 2585 et 2586 que
j’ai acquis à hauteur de 20.000.000f cfa (voir fac simulé du chèque ci-joint).
La transaction s’est passée régulièrement et en présence de notaire. Par la
suite j’ai fait la clôture des 4 lots en attendant d’y réaliser un projet de
mosquée que je veux offrir à la communauté musulmane du quartier. J’y mets les
pieds rarement.
C’est donc à ma
grande surprise que j’ai appris récemment la présence d’individus sur la propriété
qui y seraient en train de construire. J’ai dépêché alors mes neveux le 11
juillet 2018 sur les lieux pour en savoir davantage. Malheureusement, dame
Namizata Sylla et son mari les ont pris en partie. Il ya eu des échanges
verbaux entre eux et la femme a voulu obliger le cadet des frères à quitter les
lieux. Elle l’a pris au collet et l’a coincé au mur. Ce mur étant fraichement
levé s’est affaissé. Elle a même déchiré blessé ce dernier au bras (voir
certificat médical) et déchiré sa chemise.
Lorsque l’ainé des frères est allé les séparer, elle l’a pris par
l’appareil génital. Et pendant ce temps
son mari les filmait. La scène m’a été rapportée et le lendemain 12 juillet
2018, je me suis rendu sur les lieux dans l’après midi. A peine sommes-nous
arrivés à une centaine de mètres du site que nous avons rencontré le couple qui
en revenait. Alors que je m’attendais à ce que nous discutions de manière
responsable pour clarifier la situation, j’ai essuyé une violence verbale à
nulle pareille ponctuée de menaces de la part de Sylla Lanciné et dame Namizata
Sylla. Et comme si cela ne suffisait pas, ils nous ont pris en photo en
promettant de me salir. J’ai aussitôt saisi le bureau du ministère de la
construction des faits. L’on vous y confirmera que c’est celui qui m’a vendu
les lots qui en est l’unique propriétaire. Et ce dernier m’a cédé officiellement ses droits aujourd’hui, à
partir de notre transaction.
Par ailleurs, en
tant que bon père de famille, j’ai pris sur moi de soigner mes neveux tout en
écartant le recours à la justice pour punir la violence gratuite dont ils ont
été victimes. Mais je viens malheureusement de constater que non seulement mes
interlocuteurs sont en train de me diffamer dans la presse et sur les réseaux
sociaux comme ils me l’avaient promis, mais également ils ont porté plainte
contre mes neveux.
Face à cette
situation, je me vois dans l’obligation de prendre toutes dispositions
conservatoires et éventuellement envisager une suite judiciaire à cette
affaire.
Aussi, pour la manifestation de la vérité, « j’ai tenu à vous rencontrer ce jour afin d’apporter ces clarifications. Je veux ainsi prendre à témoin l’opinion nationale et internationale sur cette affaire et ce phénomène », a-t-il expliqué et élucidé.
C’est ainsi que
pour sa part de vérité, l’honorable Adama SYLLA, nous a instruit sur l’affaire
qui le portait déjà coupable sur les réseaux sociaux, sans avoir au préalable
entendu sa version des faits qui semblerait être la plus rationnelle et
crédible aux vues de l’analyse critique des faits.
Dbank