Côte d’Ivoire : Les professionnels de santé désormais outillés sur les règles sanitaires internationales
Au terme de l’atelier de renforcement des capacités des professionnels de
santé publique sur la bonne application
des règles sanitaires internationales, qui a enregistré la participation des
douze districts sanitaires d’Abidjan ,1-Grand Pont et Abidjan 2 ; trois
prix ont été décernés au cours de la cérémonie de clôture qui s’est déroulé ce
vendredi 21 avril dernier à l’hôtel Belle Côte.
Le premier prix du meilleur médecin vétérinaire est revenu au Docteur
Touré Alassane du laboratoire national d’analyse (LANADA) de Bingerville.
Docteur Kanga Valery d’ Abobo-Est à
raflé le prix du meilleur district. Quant au prix du meilleur professionnel de laboratoire,
il a été décerné au Docteur Yeo Alain de l’Institut Pasteur. « Continuez
de travailler, de vous améliorer afin de
prévenir, détecter et riposter face aux urgences de santé publique qui
surviennent », a indiqué Dr
Aissatou Fall conseillé résidente du programme de formation en épidémiologie de
terrain première ligne (FETP-FRONTLINE), à l’endroit des participants.
Selon le représentant de l’ambassadeur des Etats Unis en Côte d’Ivoire,
le but de ce programme de formation est de prévenir toute épidémie. « Cette
formation démontre l’engagement de l’Etat de Côte d’Ivoire pour une meilleur
sécurité sanitaire. Cette formation peut être un modèle pour d’autre pays car
la santé publique favorise le développement des peuples, les USA sont engagés donc à aider son partenaire à
assurer la formation des districts sanitaires en épidémiologie terrain d’ici
2019 », a-t-il dit.
Quant au Directeur général adjoint de la santé publique, représentant
Madame la Ministre, il a salué cette initiative qui selon lui place les
participants au cœur du système de santé publique pour la lutte contre les
épidémies sanitaires. « Nous attendons que vous fassiez remonter
l’information que vous avez reçu au cours de cette formation au profit de la
population pour leur bien-être », s’est-il exprimé.
Après cet atelier, les participants seront suivis sur un an environs en
collaboration avec l’Institut Nationale d’Hygiène Publique (INHP). Certains
produiront des rapports mensuels, d’autre deux fois par mois. Il s’agira de les
inciter à surveiller les maladies, à avoir des données de qualité, de les analyser,
interpréter ensuite fournir ces informations à qui de droit pour que des mesures
idoines soient mise en place. Le but utile c’est donc de l’information qui est
collectée pour l’action en vue de rendre performant le système de surveillance
de santé en Cote d’ivoire.
Adonis N’Guessan