Violences conjugales: la Ministre Ly-Ramata met en garde
La Côte
d’Ivoire, comme tous les pays du monde, est confrontée à la pandémie du
Coronavirus COVID-19. Force est de constater que cette crise sanitaire sans
précédent qui oblige au confinement à domicile pour lutter contre la maladie a
entrainé une résurgence des violences au sein des foyers.
Depuis
quelques temps en effet, des cas de violences notamment conjugales nous sont
signalés et il n’est pas rare que les réseaux sociaux les relaient.
Des femmes
et des jeunes filles sont particulièrement exposées à la violence, au sein de
la cellule familiale, qui est, en principe, le lieu où leur sécurité doit être
assurée.
D’autant plus qu’en cette période de
confinement, ce sont elles qui sont en première ligne pour l’éducation des
enfants, les soins à apporter aux malades et les travaux ménagers.
Ces
violences compromettent le bien-être de la femme qui en est victime, et par
ricochet, la cohésion familiale.
Les
conséquences de ces actes sur la santé physique et mentale des femmes et des
filles sont importantes et peuvent aboutir parfois à la mort.
C’est le
lieu, pour le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, de rappeler
que la lutte contre les violences faites aux femmes demeure une priorité
clairement affirmée par la Côte d’Ivoire.
Par
conséquent, toute personne, qui exercera de telles violences à l’égard des
femmes, subira la rigueur de la loi.
Les
services sociaux de base, à travers les plateformes de lutte contre les
Violences basées sur le genre (VBG), restent totalement mobilisés dans leur
combat contre les violences intrafamiliales.
Ils sont
ouverts et continuent d’offrir leurs services pour la prise en charge des
survivants de violences basées sur le genre sur toute l’étendue du territoire
La violence
familiale concerne tout un chacun,
Je lance
donc un appel aux leaders politiques, communautaires, aux chefs religieux et
traditionnels, aux femmes, aux jeunes, à tous ceux qui ont un pouvoir
d’influence, de s’impliquer dans la lutte contre les violences à l’égard des
plus faibles.
J’exhorte
aussi toute victime ou toute personne ayant connaissance d’un cas de violence à
le porter à notre connaissance en appelant aux numéros d’urgence suivants : 20
25 00 40 ; 03 79 91 44 ; 100 ; 111.
La lutte
contre le Covid-19 continue, dans le respect des droits de la sécurité des
femmes et des enfants.
Prof.
BAKAYOKO-LY Ramata,
Ministre de
la Femme, de la Famille et de l’Enfant