Allocution du vice-président de la république de Côte d’Ivoire, Duncan à l’occasion du conseil d’administration du PAM à Rome
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Monsieur le
Président du Conseil d’Administration du PAM ;
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Monsieur le
Directeur Exécutif du PAM ;
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Mesdames et Messieurs
les Mainistres ;
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Excellences,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Membres du Corps Diplomatique;
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Mesdames et
Messieurs les Directeurs Régionaux du PAM ;
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Madame la
Représentante Résidente du PAM en Côte d’ivoire ;
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Mesdames et Messieurs
les Représentants pays du PAM ;
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Honorables participants ;
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Mesdames et Messieurs.
C’est avec un grand honneur et aussi un réel
plaisir que je prends part, au nom du Président de la République de Côte
d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Alassane
OUATTARA, au premier Conseil
d’Administration du Programme Alimentaire Mondial au titre de l’année 2019.
Je voudrais adresser nos sincères
remerciements à Monsieur Zoltán Kálmán,
Président sortant du Conseil d’Administration du PAM et à Monsieur David Beasly, Directeur Exécutif, pour
l’honneur qu’ils font à notre pays,la Côte d’Ivoire, en me permettant de
prendre part à cette importante rencontre, en tant qu’invité spécial.
Monsieur le Directeur Exécutif, nous
saluons votre leadership, votre engagement
personnel et la synergie d’actions avec les autres partenaires à conduire dans
le monde, l’élimination de la faim et de
la malnutrition sous toutes ses formes, comme le stipule l’ODD 2.
Il me plaît à cet égard, Monsieur le Directeur
Exécutif, de vous traduire toute notre gratitude pour l’appui
constant et multiforme de votre institution à notre pays depuis plusieurs décennies,
notamment dans les domaines de l’alimentation scolaire, de la sécurité
alimentaire et de la nutrition.
A cet effet, Je voudrais saluer l’excellence du
partenariat entre le PAM et notre pays,
à travers sa représentation locale et régionale qui s’est traduit ces quatre
dernières années par un appui constant à l’élaboration du Plan National Multisectorielde Nutrition
(PNMN) 2016-2020, à l’élaboration de la Politique Nationale 2018-2025 de
l’Alimentation Scolaire, de son Plan Stratégique 2018-2022, à la conduite
de l’Examen Stratégique Faim Zéro et
à l’élaboration de la feuille de route
pour l’élimination de la faim et de la malnutrition en Côte d’Ivoire à
l’horizon 2030.
Nous apprécions cette marque de confiance qui s’est
également traduite par le choix qui a
été porté sur notre pays pour abriter,
en février 2018, la réunion
biannuelle des Directeurs et Représentants pays du PAM de l’Afrique de l’Ouest
et du Centre, puis en octobre 2018, le
premier Centre d’Excellence africain pour l’élimination de la faim et la
malnutrition, et enfin, en mars 2019, la Journée Africaine de l’Alimentation
Scolaire.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Le
recul de la faim et de la malnutrition a été intolérablement
lent et inégal selon le constat fait lors de la deuxième Conférence
Internationale sur la Nutrition, en novembre 2014, 22 ans après la première
conférence en 1992. Il est à noter que ces deux conférences se sont tenues à
Rome. Il est aussi à souligner que la faim et la malnutrition frappent notre
région, nos pays respectifs avec acuité.
En effet, la
malnutrition chronique ou retard de croissance, indicateur de pauvreté, affecte
en Afrique, 30,3% de nos enfants de
moins de cinq ans. En outre, la sous-alimentation et l’insécurité alimentaire
connaissent une hausse sans précédent, en Afrique subsaharienne avec plus de 23% de la population en insécurité
alimentaire et 21% en sous
alimentation.
Le changement climatique, l’érosion des sols, les
crises socio-politiques, l’explosion démographique et le faible accès aux
services sociaux de base sont autant de facteurs qui les déterminent. Ces
réalités font de l’alimentation et de la nutrition une préoccupation et un
enjeu majeurs pour nos sociétés et surtout pour les générations futures.
Nous devons donc
nous unir, gouvernements - entités publiques et privées des différents secteurs ;
et coordonner nos efforts pour améliorer cette situation en vue d’atteindre
nos objectifs nutritionnels et de sécurité alimentaire.
Nous saluons cette prise de conscience tant au
niveau international, régional que national. Nous saluons toutes ces
initiatives et rencontres qui permettent d’avancer sur la problématique de la
sécurité alimentaire et de la nutrition. Il s’agit entre autres de:
1-
la création du Mouvement Scaling Up Nutrition - en
abrégé SUN-, pour le renforcement de
la lutte contre la malnutrition, lancé en 2010 par le Secrétaire Général des
Nations Unies ;
2-
la deuxième
Conférence internationale sur la nutrition en 2014 ainsi que la décennie
d’action pour la nutrition ;
3-
la stratégie
régionale africaine de la nutrition 2015-2025 de l’Union Africaine (UA) ;
4-
l’initiative des
leaders africains pour la nutrition et le plan d’action de la Banque Africaine
de Développement (BAD) ;
5-
le réseau de
prévention et de gestion des crises alimentaires ;
6-
le comité de haut
niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition ;
7-
le Forum pour la
Révolution Verte en Afrique (AGFR).
Nous nous réjouissons, au moment où l’Afrique prend la pleine
mesure de ce qu’elle ploie sous le fardeau de la faim et de la malnutrition, de
la nomination de l’Egypte à la tête
du Conseil d’Administration du PAM.
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Excellence Monsieur Hisham Mohamed
Moustapha Badr
Je voudrais donc, saluer votre élection en qualité de Président du
Conseil d’Administration du Programme Alimentaire Mondiale. Cette élection honore
l’Afrique au moment où dans le cadre de l’ODD2, elle renforce les politiques
contre la malnutrition et la faim. Veuillez recevoir nos vives félicitations et
tous nos encouragements pour mener à bien votre nouvelle et exaltante mission.
Monsieur Zoltan Kalman, Président du Conseil d’Administration sortant du PAM, je
voudrais également vous adresser nos félicitations les plus appuyées pour l’important
travail accompli par votre institution au cours de votre mandat. Avec
l’ensemble des membres du Conseil d’Administration, vous avez fait progresser
sensiblement l’action du PAM dans le monde.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
En Côte d’Ivoire, nous enregistrons une
amélioration de la prévalence de la
malnutrition chronique passant de 29,8%
en 2012 à 21,6% en 2016, pour un
seuil acceptable de 20% selon
l’OMS.
La sous-alimentation a légèrement baissé, de 17,6% à 15,4% sur la
période 2000-2015, avec une
projection attendue de 12% à
l’horizon 2030.
L’insécurité alimentaire modérée est la forme la plus répandue en milieu rural
ivoirien et touche 10,8% des ménages
selon les données de 2018. L’accès
aux aliments constitue la principale cause de l’insécurité alimentaire.
Cependant, la disponibilité alimentaire bien qu’elle soit globalement
satisfaisante au plan national, elle est soumise à des pertes post récolte et post capture variant de 30% à 40% dues à de faibles capacités de conservation et de
transformation de nos produits.
Conscient de l’enjeu de la sécurité alimentaire et
de la sécurité nutritionnelle des populations, le Gouvernement ivoirien, sous
la haute égide du Président de la République, a fait de la lutte contre la faim
et la malnutrition une priorité nationale. Cette vision s’est traduite dans les Plans Nationaux de Developpement (PND) de
2012-2015 et de 2016-2020 et à travers les plans sectoriels notamment :
(i) le Plan National de Développement
Sanitaire (PNDS), (ii) le Plan National d’Investissement Agricole (PNIA II), (iii)
le Plan Stratégique de Développement de l’Elevage, de la Pêche et de
l’Aquaculture (PSDEPA), (iv) la Stratégie Nationale de l’Alimentation Scolaire, et (v) la Stratégie Nationale de protection
Sociale.
Ainsi, la
faim et la malnutrition sont au cœur de la problématique de la lutte contre l’extrême pauvreté et de
la promotion de la prospérité partagée, en tant que dimension importante du développement social et humain.
Au-delà des politiques et plans sectoriels en
matière de lutte contre la faim et la malnutrition et au regard de la complexité
du problème résultant de facteurs multiples, le Gouvernement s’est déterminé à agir à travers une action
multisectorielle, coordonnée dans le
cadre :
(i)
Du Plan National Multisectoriel de Nutrition,
pour la période 2016-2020 et ;
(ii)
de la feuille de route 2018-2025 pour l’accélération de l’atteinte des cibles de l’ODD2, visant l’élimination de la
faim et de la malnutrition.
Pour rappel, le pays a adhéré au Mouvement
« Scaling Up Nutrition-SUN »
pour le renforcement de la nutrition, à l’occasion du sommet du G8 tenu à Londres en juin 2013. Ainsi
dans le cadre de la lutte contre la malnutrition, le Gouvernement s’offre un
important levier pour mettre en œuvre une stratégie multisectorielle efficace. A cet effet, la convergence des
politiques et des initiatives opérationnelles dans une synergie d’actions,
devrait se traduire par une meilleure valorisation des acquis tangibles des
politiques sectorielles mises en œuvre par le Gouvernement, dans la quête d’un état nutritionnel plus satisfaisant.
Reconnaissant ainsi que les causes de la
malnutrition sont multifactorielles, pluridisciplinaires et affectent plusieurs
secteurs de développement, le Président
de la République, S.E.M Alassane OUATTARA, a créé en juillet 2014, le Conseil National pour la Nutrition (CNN),
plateforme multisectorielle et multi acteurs. L’ancrage institutionnel du
Conseil National pour la Nutrition (CNN) et la coordination des initiatives
majeures en matière de nutrition et de sécurité alimentaire ont été placés à la
Vice-Présidence de la République. Dans
ce cadre, le Vice-Président de la Républiquea été désigné, en qualité de Facilitateur National pour conduire l’Examen
Stratégique Faim Zéro.
Le caractère multisectoriel de la lutte
contre la malnutrition y compris la lutte contre la faim implique des investissements majeurs dans l’ensemble
des secteurs clés, notamment la santé, l’agriculture, les ressources
animales et halieutiques, l’éducation de base notamment, celle de la jeune
fille, l’autonomisation de la femme, la protection sociale, l’eau, l’hygiène et
l’assainissement.
Dans le domaine de l’agriculture, le Programme National d’Investissement
Agricole (PNIA) II 2020-2025 d’un
montant de 21,6 milliards de dollars,
après celui du PNIA I 2012-2016 d’un
montant de 4 milliards de dollars,
vise à accroître l’offre alimentaire et sa disponibilité en toute saison et en
tout lieu. L’accès des femmes et des
jeunes au système de production à travers la sécurisation foncière devrait
contribuer à renforcer leur autonomie tout en améliorant l’offre de production
vivrière et animale au niveau des ménages.
Dans le domaine de l’accès à l’eau potable et de l’assainissement, des
progrès appréciables sont également enregistrés depuis 2012. La proportion de la population ayant accès de façon durable à
une source d’eau potable est passée de 61%
en 2012 à 82,5% en 2017 grâce à
d’importants investissements. En ce qui concerne l’assainissement, cet
indicateur est passé de 66% en 2015 à
81% en 2017.
Dans les domaines de la santé et de la protection sociale, le Président de la République, SEM. Alassane OUATTARA, a décidé de
faire de la Couverture Maladie Universelle (CMU) un axe majeur de la Politique Gouvernementale en vue de
permettre à tous les Ivoiriens d‘avoir accès aux soins médicaux. L’objectif est
d’atteindre un ratio de sécurité sociale à hauteur de 25% dès 2020. Cette politique de sécurité sociale est renforcée par
celle de la gratuité des soins de santé
pour les couches les plus vulnérables.
En matière de lutte contre la pauvreté, le
Gouvernement entreprend d’importantes actions, notamment la mise en place de filets sociaux (transfert monétaire) et le projet « une école, une cantine, un
groupement ».
D’importants
investissements ont par ailleurs été réalisés pour mettre à niveau le système
de santé, aux plans des infrastructures, des équipements techniques,
des ressources humaines et des moyens d’exploitation.
Dans le
secteur de l’électricité, l’objectif est d’achever l’électrification de tous
les villages de plus de 500 habitants à
fin 2019.
D’autres domaines ayant une incidence sur
l’état nutritionnel de la population et la faim sont également pris en compte.
Je voudrais mentionner notamment la
lutte contre le changement climatique, la
recherche agronomique, le dividende démographique, l’autonomisation des femmes,
et de façon plus générale la lutte contre la pauvreté, la prévention des
conflits et la bonne gouvernance.
Excellences,
Mesdames et Messieurs, distingués invités.
En tant que facilitateur de l’initiative Faim Zéro dans lequel s’est engagée la
Côte d’Ivoire, je puis vous assurer que le Gouvernement ivoirien ne ménage
aucun effort pour la lutte contre la faim et la malnutrition de sa population.
Ainsi,
dans le souci d’atteindre à l’horizon 2030
l’Objectif de Développement Durable 2 (ODD2) visant à éliminer la faim,
assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir
l’agriculture durable, le Gouvernement a
conduit l’Examen Stratégique Faim Zéro (ESFZ). Cet examen nous a permis de faire
l’analyse des politiques sectorielles en la matière et de dégager les forces et
les faiblesses. Il a abouti à l’élaboration d’une feuille de route en 2018 pour l’élimination de la faim et de la
malnutrition à l’horizon 2030. Les enjeux transversaux de la sécurité
alimentaire et de la nutrition, tels que l’égalité et l’équité des genres, la
situation particulière des populations les plus vulnérables, ainsi que les
questions relatives à l’environnementet au dividende démographique ont été pris
en compte.
A
travers cette feuille, le Gouvernement s’engage sur les cinq points suivants:
§ accélérer
la mise en œuvre des programmes sectoriels de sécurité alimentaire pour réduire
significativement les prévalences de la sous-alimentation et de l’insécurité
alimentaire
§ accélérer
la mise en œuvre des activités spécifiques et sensibles de nutrition du PNMN
(2016-2020) pour réduire considérablement la prévalence de toutes les formes de
malnutrition
§ accélérer
la mise en œuvre de sous-programmes spécifiques du PNIA et du PSDEPA pour
augmenter significativement la productivité agricole et le revenu des petits
producteurs
§ mettre
en œuvre les programmes du PNIA et PSDEPA portant sur la gestion des effets du
changement climatique en vue d’assurer la durabilité des systèmes de production
alimentaire
§ accélérer
la mise en œuvre de sous-programmes spécifiques du PNIA et du PSDEPA pour
assurer une gestion rationnelle de la biodiversité de la faune et de la flore.
A ce jour, au regard des actions entreprises par
le Gouvernement et des résultats obtenus, nous sommes sur la bonne voie.
En outre, le Président de la République a
clairement affiché sa volonté d’accélérer
l’action sociale du Gouvernement dans l’optique d’une meilleure répartition des fruits de la forte croissance économique de 8 % par an sur la
période 2012-2018. C’est dans ce sens que le Gouvernement s’est doté d’un
important programme de renforcement de l’action sociale, PSGouv 2019-2020, d’un montant total de 1,45 milliards de dollars US (727,5 milliards
de FCFA)en vue de consolider rapidement les acquis. La lutte contre la faim
et la malnutrition constituent une dimension importante de ce programme social qui
comprend les cinq (5) principaux axes
suivants :
§ Axe 1 :
Fournir aux populations, des services de santé de proximité et améliorer la
protection sociale ;
§ Axe 2 : Renforcer
les conditions d’accès et de maintien à l’école des enfants de 6 à 16 ans,
notamment les jeunes filles, et améliorer les conditions d’étude et de vie des
étudiants ;
§ Axe 3 :
Favoriser l’accès des populations aux logements, à l’eau potable, à l’énergie,
au transport, aux biens de grande consommation ;
§ Axe 4 :
Accroître l’accès des jeunes ainsi que des femmes, piliers de nos familles et
de nos communautés, à des revenus et à un emploi décent et stable ;
§ Axe 5 : Créer
les conditions pour le bien-être des populations en milieu rural et assurer la
sécurité alimentaire.
· Excellences, Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, la Côte d’Ivoire constitue une puissance agricole en Afrique
de l’Ouest, compte tenu de ses performances remarquables tant au niveau des
cultures de rente que des cultures vivrières. L’objectif du Gouvernement est de
conforter la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et de faire de la Côte d’Ivoire l’un des greniers de la
sous-région.
Je voudrais relever que la Côte d’Ivoire, dans sa
volonté de renforcer les acquis en la matière, a manifesté sa ferme intention d’abriter
le premierCentre d’Excellence Régional contre
la faim et la malnutrition pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
L’installation en Côte d’Ivoire du premier Centre d’Excellence de l’Afrique, constitue le couronnement
des démarches entreprises depuis 2017 et
des efforts consentis par le Gouvernement en vue d’abriter ce centre. Je me
félicite de l’intérêt déjà suscité par des
pays de la région pour un partage d’expériences sur les acquis de la Côte
d’Ivoire.
Ce centre permettra d’impulser aux pays voisins
concernés, notamment de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, une dynamique dans ce combat en termes de partage de bonnes pratiques et de leçons
apprises en matière de lutte contre la faim, la malnutrition et la
pauvreté. Mieux, il permettra de répondre à la
demande croissante de renforcement des
capacités nationales et régionales dans un partenariat renforcé Sud-Sud pour l’atteinte de l’ODD 2.
Compte tenu des grands défis de notre continent, je
voudrais exhorter toutes les parties prenantes à être des acteurs du dynamisme
de ce Centre d’Excellence, le premier en
Afrique, après ceux du Brésil et
de la Chine. La synergie d’actions
avec l’ensemble des partenaires au développement sera le gage d’une forte
mobilisation pour soutenir des solutions régionales novatrices en vue
d’éliminer ce fléau dans notre région.
Je puis vous assurer que, sous la haute autorité du Président de la République, Son
Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, le Gouvernement ivoirien ne ménagera
aucun effort pour soutenir le fonctionnement de ce « Centre ». Nous
comptons aussi sur l’engagement du PAM
à accompagner le Gouvernement ivoirien pour réussir ce pari.
· Excellences, Mesdames et Messieurs,
Je terminerai
mon propos de ce jour avec la citation
du Pape François qui disait, en novembre 2014 lors de la 2ème Conférence Internationale
sur la Nutrition(CIN2) ; et je cite : « les affamés ne demandent pas l’aumône seulement de la dignité …
que les besoins vitaux de tous et de chacun soient assurés parce que tous, nous
sommes vraiment responsables de tous, en vertu même de la destination
universelle des ressources de la terre ». Fin de citation.
Je voudrais, donc au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA,
réitérer notre gratitude au Président du Conseil d’Administration et au Directeur
Exécutif du PAM ainsi qu’à tous ceux qui nous accompagnent dans le cadre de
cette lutte contre la faim et la malnutrition.
Je voudrais notamment citer outre le PAM, la FAO, le FIDA et le mouvement SUN. Il ne fait pas de doute qu’avec la volonté qui nous anime, soutenus par les mécanismes institutionnels mis en place, nous réussirons le pari de l’atteinte de l’ODD2 à l’horizon 2030.
Je vous remercie
de votre aimable attention.