Aboisso/Bianouan : La station d’eau remise en service après 6 mois d'arrêt
Pour remédier à cette situation d’eau trouble, deux
délégations ivoiriennes interministérielles ont rendu visite aux autorités
ghanéennes.
Aboisso/Bianouan : La station d’eau remise en service après 6
mois d'arrêt
L’eau jaillit à
nouveau dans les robinets à Bianouan. En effet, après six mois environ d’arrêt
de fonctionnement, la station de production d’eau potable de Bianouan, localité
située dans le département d’Aboisso, au sud-est de la Côte d’Ivoire, a été
remise en service, pour le bonheur de la population. C’était le 31 août en
présence des autorités préfectorales, coutumières, religieuses et de
responsables de l’Office national de l’eau potable (Onep) et de la Société de
distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci).
D’une capacité de
production journalière de 1300 mètres cubes d’eau, la remise en service de
l’ensemble de cet ouvrage a nécessité environ 1 milliard 101 millions de F Cfa,
sur financement du fonds de développement de l’eau. Soit, 153, 4 millions de F
Cfa pour la prise d’eau en rivière et canalisations d’eau brute. Puis, 509,3
millions de F Cfa en ce qui concerne l’usine de traitement et auxiliaire. Et
enfin, 438,6 millions de F Cfa pour les ouvrages divers (château, logements,
réseaux). Les travaux de réalisations de cette infrastructure d’alimentation en
eau potable ont été supervisés par l’Onep, qui en est le maître d’ouvrage.
A en croire le
directeur du contrôle de l'exploitation et de la qualité à l'Onep, Eugène
Bouafou, qui représentait le directeur général, Berté Ibrahiman, cet arrêt de
fonctionnement de la station de traitement d’eau, s’explique par son incapacité
à un moment donné, à traiter l’eau du fleuve transfrontalier de la Bia.
« L’eau du fleuve
était devenue assez trouble, boueuse avec les dépôts argileux et un changement
de couleur, dû au fait des activités des orpailleurs clandestins depuis le
Ghana voisin. Aussi, il nous fallait faire des prélèvements et étudier au
laboratoire, afin de s’assurer que l’eau du fleuve n’a pas été polluée par les
agents chimiques qu’utiliseraient ces orpailleurs clandestins », a-t-il
expliqué. Et de relever : « Dieu merci, jusqu’au jour d’aujourd’hui, on n’a pas
trouvé trace de ces polluants-là ».
Eugène Bouafou a ainsi
souligné qu’il a fallu des travaux de renforcement et d’adaptation de
l’ensemble du dispositif existant. Afin qu’il soit désormais à même, de traiter
cette eau brute, en la débarrassant de toutes les impuretés, pour offrir ce
liquide précieux de qualité aux populations.
Il a souligné que
pendant ce moment d’arrêt de fonctionnement de l’usine de traitement d’eau,
l’Onep s’est évertuée à offrir au quotidien, de l’eau potable dans des
citernes, à cette population. Bien que cette sous-préfecture disposait de
pompes villageoises. …Suite sur www.fratmat.info