Koumassi/Violences dans le milieu du transport : les quatre mesures prises par le Préfet d’Abidjan
Dans sa complexe mission de pacification et règlement de litiges et contentieux dans la région des lagunes dont le district d’Abidjan , Vincent Toh Bi Irié, Préfet d’Abidjan , s’est rendu diligemment ce mercredi 12 juin 2019 sur le site du grand Carrefour de Koumassi, qui a été le théâtre d’affrontements sanglants et périlleux entre différents syndicalistes du transport opérant dans la zone.
S’adressant aux syndicats de transports de Koumassi, le Préfet du District d’Abidjan a indiqué qu’il y avait une certaines violences qui avaient cours dans certains espaces de transport et l’ordre a été maintenue.
Tout en poursuivant en ces termes. « Mais aujourd’hui cette violence a atteint un niveau inacceptable ces derniers jours. C’est pourquoi nous voulons communiquer aux transporteurs et à tous les intermédiaires du monde du transport les mesures qui ont été arrêtées pour que la sécurité règne et que l’ordre et pour que l’ordre ne soit pas perturbé » a-t-il clarifié.
C’est pourquoi quatre importantes mesures ont été prises par le préfet.« la 1ère mesure c’est celle prise par le maire de la commune de Koumassi qui a interdit la gare que vous connaissez au grand carrefour de Koumassi, qui était le nid de ces violences. La 2e mesure est que la gendarmerie et la police continueront de maintenir l’ordre et faire des interpellations, s’il y a des personnes suspectes qui sont vus entrain de rôder par là et s’assureront que les populations de Koumassi comme celle d’Abidjan puisse vaquer à leurs occupations et prendre le transport sans être perturbées. Et enfin la 3ème mesure, les personnes qui ont été interpelées dans le cadre de cette affaire ont été déférées afin de subir la rigueur de la justice. Et la dernière mesure c’est la mesure administrative si la violence continue et si les acteurs du monde du transport continuent à avoir un comportement responsable, nous serons obligés de revoir le mode d’accréditation des syndicats du transport et ça c’est une mesure qui ne peut attendre. », a énuméré Vincent Toh Bi.
La finalité de tout ça , c’est que le monde du transport se remettre à nouveau autour d’une table pour discuter, « car nous le voulons plus que les populations soient à nouveau impacté par ces violences. Il y a des syndicats dans tous les secteurs d’activités en Côte d’Ivoire, il est donc hors de questions que dans le monde du transport on assiste à de telles violences difficiles à supporter. Voilà la raison de notre présence. », a recommandé TOH Bi Irié , le Préfet d’Abidjan.
Debank