Le lycée moderne II de Bouaké a été le théâtre de troubles inexplicables causés par le vandalisme de certains élèves dudit lycée, le mardi 14 février 2017.

Les élèves de cet établissement public n’approuvant pas le découpage du nouveau calendrier relatif aux congés, édicté par Madame le ministre de l’Education Nationale, ont exprimé violemment leur mécontentement.

« Nous voulons notre congés de Saint Valentin, nous n’avons pas demandé aux professeurs de faire la grève de trois semaines. Donc la ministre ne doit pas toucher nos congés » fulminait l’uns des révoltés, le regard hagard, tout motivé à commettre l’irréparable.

Excités à l’extrême, hantés par tous les démons du Mal, certains parmi ces élèves-manifestants vont tout suite s’attaquer aux édifices de l’école ; tables-bancs démolis, chaises cassées, véhicules et motos du personnel administratif et enseignant saccagés.

Lapins, poulets de Monsieur le proviseur, essuieront aussi la fureur de ces élèves-vandales sur les traces des « Microbes », puisque ces animaux domestiques passeront plus tard à cuisson dans leurs marmites.

Sur ces entrefaites, certains parmi eux, profiteront de cet imbroglio total, pour régler des comptes avec des enseignants, confinés dans la salle des professeurs, la peur au ventre, après l’agression physique d’un des leurs.

Dans cette vague contestation, des élèves ont été interpelés par le Centre de Coordination des Décisions Opérationnelles (CCDO) pour en savoir davantage sur leur motivation, occasionnant ainsi ce désastre au sein de l’établissement, lieu propice du Savoir.

En même temps que cette manifestation inquiète de par sa violence inouïe de son caractère, elle soulève également une interrogation. Qui sont réellement ces élèves ?

Makan HEMA

Correspondant Territorial