Sam l’Africain : Gbagbo n’est pas mort parce que Hamed Bakayoko était là
Sam
l’Africain qui était à son 3ème jour d’audition, le mercredi 9 mars 2016, a
rendu hommage au ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité,
Hamed Bakayoko et au Lt-colonnel Issiaka Ouattara dit Wattao. « Les Français
ont bombardé la résidence du chef de l’Etat, Laurent Gbagbo (…) je remercie
Hamed Bakayoko et Wattao qui n’ont pas voulu que le Président Gbagbo meur. Ils
l’ont protégé », a dit Sam Jichi qui, depuis lundi, comparait à la Cour Pénale
Internationale (CPI) au titre de témoin de l’accusation. Le disant, Sam
l’Africain, pro-Gbagbo, cinquième témoin à comparaître, confond les détracteurs
des deux personnalités.
On
se le rappelle bien, en mars 2014, des photos de Charles Blé Goudé à moitié nu,
le visage dévoré par une barbe et à même le sol, dans une cellule de la DST
(Direction de Surveillance du Territoire) avaient fait couler beaucoup d’encre
et de salive. Le ministre de l’Intérieur avait été traité de tous les maux.
Celui qui avait sauvé le ‘’père’’, comme le dit le pro-Gbagbo, Sam, avait été
accusé à tort, d’annihiler le ‘’fils’’. Aujourd’hui, le cinquième témoin lui
rend un vibrant hommage devant la communauté internationale, démontrant que
Hamed Bakayoko est un homme de paix. Beaucoup ne le reconnaîtront pas. Certes !
Parce qu’il le faut.
Cependant,
force est de reconnaître que Jichi a dit la vérité. « Kadhafi est mort et il
n’y a rien eu. C’est la raison du plus fort. Je remercie Dieu, le Président
Laurent Gbagbo est vivant », a-t-il dit. Beaucoup de choses seront révélées
dans ce procès, qui modifieront profondément la perception et la lecture des
évènements, dans un sens comme dans un autre. A partir de ce procès de la CPI,
qui ne fait que commencer, bien de surprises, nous attendent. On a su que
Gbagbo n’est pas mort parce qu’Hamed Bakayoko était là.
HG
Source:
L'intélligent d'Abidjan | Vendredi 11 mars 2016