Guiglo: Détournement de poteaux électriques] Accusée par les populations de Gblapleu, voici la réaction de l’Entreprise EMITEL Côte d’Ivoire
Le droit de réponse de l’Entreprise EMITEL Côte d’Ivoire
Abidjan, le 30 septembre 2022
Objet : Droit de
Réponse
Monsieur le Directeur
de Publication du Site d’informations « LEPOINSUR »
Le 19 Septembre 2022,
vous publiez sur votre site d’informations générales «lepointsur», un article dans la rubrique
« COLLECTIVITES ». Cet article intitulé « Guiglo/Détournement de poteaux
électriques] Accusée par les populations de Gblapleu, voici la réaction de
l’Entreprise EMITEL Côte d’Ivoire» met en cause la probité des agents de
l’entreprise EMITEL CÔTED’IVOIRE commis à l’exécution des travaux de trouaisons,
de plantings de poteaux électriques et de câblages dans le village Gblapleu situé à 15
km de la ville de Guiglo. Cet article écrit par le sieur Laine Gonkanou,
Correspondant Régional, aborde des faits de corruption dans lesquels des
techniciens de l’entreprise EMITEL CI seraient partie prenante. Dans ce même article,
EMITEL CI , Adjudicataire du marché d’installation de plusieurs dizaines de
poteaux électriques dans le village Gblapeu, est accusée d’avoir détourné dans
le cadre d’une opération illégale ou frauduleuse une partie de ces poteaux qu’elle a vendue à
cinq cent mille francs CFA ( 500.000 FCFA) l’unité, au profit d’une tierce
localité.
Par la présente,
l’Entreprise EMITEL CI dénonce le caractère diffamatoire et mensonger de cet article, qui n’a d’autres
objectifs que de porter atteinte à sa
réputation, acquise au terme d’une expérience avérée de 30 ans dans son secteur
d’activités, et demeure une référence en matière de savoir-faire et de
gouvernance. Des indicateurs essentiels qui valent à l’Entreprise d’être
régulièrement choisie, lors des appels d’offre
publics ou privés pour l’exécution d’activités précises.
Cet article aux
objectifs inavoués, mais mal dissimulés, dans sa démarche accusatoire n’apporte
aucune once de preuve concrète et indiscutable pour étayer les actes allégués
de corruption, se contentant simplement de mettre en exergue des faits
spéculatoires qui émaneraient des ouï-dire, mettant en cause des agents de
EMITEL CI. C’est un article dont les relents peuvent être, non seulement de
nature à livrer ces derniers à la vindicte populaire au regard de la situation
de mécontentement d’une frange de la population, tel que cela est énoncé dans le contenu, mais également susceptibles
de favoriser des actes hostiles de blocage de l’exécution des travaux en
cours de réalisation.
Nous marquons, rien
qu’à cela, notre étonnement de voir qu’un tel article ait été publié par votre
support d’information, alors même qu’il déroge à la déontologie du Journalisme
qui voudrait que, pour mettre en lumière les actes répréhensibles évoqués
supra, une enquête fouillée et documentée eût été faite par le Journaliste.
Au lieu de cela, vous servez à vos lecteurs un article qui
heurte, même les dispositions les plus basiques de la LOI N° 2004 – 643 du 14
décembre 2004 portant régime juridique de la presse. Bien plus, cet article, de
par sa nature erronée, de diffamation spéculatoire, et de par son contenu à susciter des troubles à l’ordre public,
relève d’un Délit de Presse caractérisé et expose, en outre, le Journaliste et
l’organe de presse aux dispositions punitives du Code pénal.
En sus, l’entreprise
EMITEL CI s’étonne, du reste, que pour
mener à bien son enquête journalistique, l’auteur de cet article n’ait pas
scruté minutieusement les documents légaux afférents à ce marché de réalisation
du dispositif devant permettre au village de Gblapleu de bénéficier de
l’électricité. Lesquels documents sont des contrats de partenariat qui lient
l‘Adjudicateur COTE D’IVOIRE ENERGIE et l’entreprise EMITEL CI, élaborés à
l’issue un appel d’offre ouvert.
Pour EMITEL CI, le
Journaliste, s’il avait pris attache avec CÔTE D’IVOIRE ENERGIE qui est le
Maître d’Ouvrage, et demandé à avoir le cahier de charges pour s’imprégner du
contenu, aurait donc su que ce Marché a été préfinancé, non pas par l’argent du
contribuable, mais par les fonds privés de l’entreprise EMITEL CI. Il aurait
également su que le nombre de poteaux
électriques à planter à Gblapleu a été scrupuleusement respecté. Et
qu’aucun poteau n’est sorti frauduleusement pour être vendu comme l’article a
tenté de le faire croire.
Par ailleurs, les
mouvements de transfère de poteaux électrique observés étaient liés aux travaux
de prolongement de la ligne (MT) qui
part du village de Yaoundé pour alimenter le village de Gblapleu d’une distance de 12 km. Cette ligne MT comprend 100 poteaux. Cette
information peut être vérifiée auprès de CÔTE D’IVOIRE ENERGIE.
Pour EMITEL CI, c’est
un véritable manquement au métier de journaliste qu’il est donné de voir. Ça
l’est davantage, quand l’auteur de l’article
décide, de publier, le 29 septembre 2022, dans la rubrique ACTUALITE, un
second papier sur le même sujet, en persistant dans la diffamation. Le
Journaliste aborde encore dans cette autre parution, la question du non-respect
du cahier de charges alors qu’il n’en fait toujours pas la preuve et ne
présente pas le contenu de ce cahier de charges devant, pourtant, instruire ses lecteurs.Il se fend en
accusations malencontreuses.
Pour EMITEL-CI, cette volonté de la diffamer coûte que coûte ne saurait être tolérée. Aussi, enjoint-elle votre Organe de presse de publier dans les délais légaux, tels que prévus par l’article 56 de la Loi sur la Presse, le présent Droit de Réponse, auquel cas, l’Entreprise EMITEL CI se réserve le droit de donner une suite judiciaire à cette affaire.
YAO N’Guessan Benjamin
Directeur Général de
EMITEL-CÔTE D’IVOIRE