Lutte anti-tabac: Professeur Dagnan Simplice propose ses remèdes
[03-04-2017. 11h30] «En fait, par rapport au non-respect de
la loi interdisant la cigarette dans les lieux publics, il y a eu beaucoup d’avancées
dans les boîtes de nuit, les restaurants, les maquis (buvettes) et même
chez les transporteurs », a précisé Dr.
Ernest Zotoua, directeur coordonnateur du Pnlt.
Lutte anti-tabac:
Professeur Dagnan Simplice propose ses remèdes
« A la répression, il
faut associer la sensibilisation et les mesures contraignantes pour renforcer
la lutte anti-tabac », a proposé Professeur Dagnan Simplice, représentant de la
ministre de la Santé et de l’Hygiène publique. Il a tenu ses propos à «
l’Atelier de restitution de la 7ème conférence des parties de la Convention
cadre de l’Oms pour la lutte anti-tabac (Cop7) », organisé par le Programme
national de lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme, la toxicomanie et les
autres addictions (Pnlt), le 30 mars 2017, à Abidjan II-Plateaux Aghien, à la
salle de conférences de la représentation de l’Oms.
A l’en croire, malgré
des difficultés qui subsistent depuis le lancement de la phase répressive
contre les fumeurs dans les lieux publics (2014-2017), « il y a une grande
partie de la population qui va
comprendre la nécessité de cette mesure. Mais il y aura une marge de cette
population qui, malgré tout, va continuer ramer à contre courant. C’est cette
population marginale qu’il faut réprimer », a-t-il précisé.
Poursuivant, le
représentant de la ministre assure: « nous allons encore continuer la
sensibilisation, mettre en place des mesures contraignantes pour que les gens
puissent comprendre qu’il ne faut pas fumer n’importe où ». M. Dagnan s’est
toutefois réjoui de l’implication des groupes socio-professionnels qui
s’inquiètent de la question. « Eux-mêmes veulent prendre des mesures pour
accompagner le ministère. La sensibilisation sera à la fois un travail des
décideurs, des populations et des gens de terrain », a-t-il indiqué.
A sa suite, Dr. Ernest
Zotoua, directeur coordonnateur du Pnlt, a apporté plus de précisions. «En
fait par rapport au non-respect de la
loi interdisant la cigarette dans les lieux publics, il y a eu beaucoup d’avancées
dans les boîtes de nuit, les restaurants, les maquis (buvettes) et même
chez les transporteurs. Mais ce sont
dans les kiosques que la mesure peine à s’appliquer. Il s’agit d’un problème
de compréhension des tenanciers »,
a-t-il justifié. .…Suite sur www.fratmat.info