14e Réunion régionale africaine: l’OIT met le cap sur l’avenir du travail pour les générations futures
La capitale économique ivoirienne, Abidjan abrite depuis
ce mardi 03 décembre 2019, la 14e Réunion régionale africaine de
l’Organisation Internationale du Travail (OIT), en présence des mandants
tripartites de l’OIT, représentant les gouvernements, les travailleurs et les
employeurs de 54 pays africains, ainsi que les représentants d’organisations
internationales, intergouvernementales et non gouvernementales.
Cette assise qui marque la fin d’une série d’activités dans
le cadre des festivités de la célébration des 100 ans de l’OIT est l’occasion
de jeter un regard rétrospectif sur l’importante œuvre accomplie par l’OIT et
ses mandants tripartites et d’envisager sereinement l’avenir du travail pour
les générations futures.
« la construction d’un avenir du travail centré sur l’humain, nous donne des orientations, à l’échelle mondiale, pour mieux prendre en compte les besoins et aspirations des populations, dans un contexte marqué par de nombreuses mutations et bouleversements porteurs certes de progrès technologiques que nous devons bien appréhender pour un développement harmonieux de nos sociétés », a indiqué l’ouverture, le Ministre de l’emploi et de la protection sociale, Pascal Abinan Kouakou, par ailleurs président de ces travaux.
A l’en croire malgré les difficultés l’Afrique n’est pas
resté sans réagir grâce aux outils et mécanismes régionaux et internationaux mis en place, notamment
sous l’impulsion du BIT, des politiques et programmes ajustés et élaborés sur
la base d’un dialogue tripartite participatif et efficace, le travail décent a « progressé »
en procédant à une meilleure redistribution des fruits de la « croissance
économique ».
Selon le ministre Pascal Abinan sous l’impulsion du Président,
Alassane Ouattara, a été mis en place le PS-GOUV 2019-2020 qui a pour objectif
de renforcer l’action sociale du Gouvernement à travers des projets à impact
large et rapide, essentiellement relatifs à l’éducation, à l’accès aux biens de
première nécessité, à l’emploi et à l’autonomisation des femmes, au bien-être
en milieu rural, à la santé et à la protection sociale.
A sa suite, Guy Ryder, Directeur Général de l’OIT, souligné que dans le monde, 61% des
travailleurs se trouvent dans l’économie informelle. Pour s’inscrire dans une approche
du travail centré sur l’humain, un processus de formalisation gigantesque mais
nécessaire s’impose.
Avant de décliner trois axes notamment ; « diversification
de l’économie, l’amélioration de la productivité, et la répartition équilibrée
des bénéfices de la croissance économique », a énuméré Guy Ryder.
Durant ces quatre
jours de travaux l’Organisation internationale du Travail va passer en revue
les progrès accomplis par les pays africains au cours des quatre dernières
années dans la mise en œuvre de l’Agenda pour le travail décent, à la lumière
des Objectifs de développement durable pour 2030 et de l’Agenda 2063 de
l’Union africaine. Cet examen se fera sur la base de la Déclaration d’Addis
Abeba de 2015 et du dernier rapport du Directeur général de l’OIT.
CT