Santé publique: La Côte d'Ivoire vers une évaluation de poids de la rage
La
collecte des données réelles sur la population
canine, les taux de morsures, d’exposition à la rage des personnes mordues et
l’incidence réelle de la rage animale et humaine devient indispensable en
Côte d’Ivoire. Cette enquête qui s’étendra dans
un rayon de 50 km au sein des ménages et des zones rurales devient l’affaire de
tous.
En
vue de lutter efficacement contre ces incidents provoqués par la race canine, les décideurs politiques, les autorités coutumières,
les représentants de ministère en charge de la santé humaine et animale,
personnels de santé, les élèves de San-Pedro, ont pris part le mardi 19 avril
2016, au centre culturel municipal au
lancement du projet d’évaluation de poids de la rage sur la vie des ménages en
côte d’ivoire.
La
première personne à ouvrir la série d’allocution est le docteur Kalo Vessaly, responsable du projet rage-GAVI Côte d’ivoire. Selon
lui, «le choix de ces villes est lié aux fort taux de prévalence de la maladie »
a-t-il déclaré. Ainsi, soit deux personnes meurent de cette maladie dans ces
deux localités.
Docteur Boka Marcel, chercheur à l’université de Bouaké,
superviseur sanitaire vétérinaire dans le projet rage-GAVI Côte d’ivoire, «
La rage est une maladie dont il n’existe aucun remède fiable […] Continue de
faire des ravages dans les pays en développement, notamment en Asie et en
Afrique » a-t-il indiqué.
Pour sa part, madame Okou Marie Thérèse, sous-préfet de
San-Pedro, la représentante du préfet de région de San-Pedro, a déploré les dégâts
que pose cette maladie tant chez les
animaux que chez l’homme. Madame le sous-préfet a par la suite invité les
populations à « Réserver un bon accueil à tous ceux qui viendront dans le
cadre de cette activité enfin de vaincre la rage dans notre pays comme nous
sommes en train de vaincre la poliomyélite ».
Notons que ce projet est financé par l’organisation
internationale GAVI, (Global Alliance for vaccines and l’immunazition), et
exécuté en collaboration avec le Centre Suisse de Recherches Scientifiques en
Côte d’ivoire (CSRS), le projet d’amélioration de la Santé Animale et de
l’Hygiène Publiques vétérinaires (PASA-HPV), la Direction des services
vétérinaires (DSV) et l’Institut national d’hygiène publique (INHP).
Correspondant Ivoirinter24
T2m