Noix de cajou : le Conseil du coton l’anacarde sensibilise les acteurs de Séguéla
Le gouvernement ivoirien a décidé de faire de la
qualité de l'anacarde son cheval de bataille, facteur déterminant du prix de
vente et d’achats de la noix brune.
C’est dans ce cadre que le Conseil du coton et de l'anacarde en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers, a démarré ce mercredi 2 février 2022 à Séguéla, nord-ouest ivoirien, une mission de sensibilisation des acteurs.
L'objectif
majeur est l’amélioration et la préservation des paramètres de qualité et la
sortie illicite des noix brutes de cajou, a déclaré à l’ouverture Dr Ouattara Gniré
Mariam représentant le Directeur Général du Conseil du coton et de l'anacarde,
Dr Adama Coulibaly.
Le slogan
de la présente campagne de sensibilisation souligne Dr Ouattara Mariam est :
« je m’engage pour une production propre des noix de cajou, bien séchées
et bien triées pour un meilleur prix ».
A en croire, l’émissaire de l’autorité de régulation, les régions du Worodougou et du haut Sassandra, ont enregistré respectivement 79 204 tonnes et 121 804 tonnes, soit un total de 201 008 qui représente 20% de la production nationale commercialisée (968 676 en 2021).
« Malgré
cette performance et les efforts consentis par le Gouvernement, la filière
reste toujours confrontée à d’autres défis aussi importants, dont
l’amélioration de la qualité marchande des noix de cajou origine Côte d’Ivoire »,
a-t-elle ajouté.
Cette
qualité porte selon la directrice de la production, essentiellement sur le
grainage, le taux de défaut, le taux d’humidité et le taux de rendement en
amande appelé KOR (Kernel Outturn Ratio).
Le préfet du département de Zoukougbeu, Sekou Sanogo, a réaffirmé le soutien du corps préfectoral. « Nous réaffirmons toute notre disponibilité à soutenir cette filière prometteuse, parce que nous savons qu’elle impacte la vie de nos populations. (…) Faire en sorte que les efforts aboutissent et que l’anacarde soit une source d’enrichissement de nos populations », a rassuré le représentant du préfet de région.
La réforme
de la filière anacarde a permis d’enregistrer une amélioration significative de
la production (plus de 968 000 tonnes en 2021, contre 500 000 tonnes en 2013)
et de la qualité des noix de cajou ivoiriennes (le KOR est passé de 46 en 2013
à 48 en 2021 et le taux d’humidité de plus de 10% à 8% sur la même période).
Cette
mission se déroule dans les principales régions de production de l’anacarde.
Les activités s’effectuent dans les villes de Bondoukou, Bouna, Bouaké,
Katiola, Boundiali, Odienné, Yamoussoukro, Zuenoula, Korhogo, Ferkessédougou,
Séguéla, et Mankono. L'Etat de Côte d'Ivoire a fixé le prix minimum bord champ à 305 FCFA/kg.
CT