Côte d’Ivoire/permis de conduire : Défaillance dans la procédure de délivrance
VOICI LES MINISTERES POINTES DU DOIGT
Le président de
l’Union des Directeurs des Auto-écoles de Cote d’Ivoire, KOFFI BI DJEDJE ROGER,
a échangé, mardi 12 juillet dernier, avec la presse. Au cours de cette rencontre,
il a abordé les différentes questions qui minent la procédure de délivrance du
permis de conduire. Il s’agit a-t-il fait remarquer, essentiellement du non-respect
des textes qui régissent le secteur. C’est ainsi qu’il a souligné les
irrégularités qui y sont observées. « Dans l’arrêté 1571,qui n’a pas
été abrogé, il est précisé que tout candidat au permis de conduire doit d’abord
passer par le ministère de la santé. L’organisation qui nous régit est une
commission professionnelle.
Qui a en son sein les ministères de la santé, de
l’intérieur, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et
bien d’autres ministères. Toutes ces dispositions ont été prises parce que l’espace
dans lequel nous évoluons est très sensible.
Ces ministères
doivent avoir leur représentant pour plancher, chaque fois, sur la question.
Malheureusement
ce n’est pas le cas déplore KOFFI BI DJEDJE ROGER qui poursuit « Les différents
gouvernements qui se sont succédé ont pris des dispositions pour mettre de
l’ordre dans le secteur du permis de conduire ».
Quand tu as le
permis de conduire, tu prends une voiture, il est donc obligatoire que celui
qui doit détenir ce permis soit physiquement au point. Ce rôle-là incombe au
ministère de la santé. Le dossier qui rentre dans la base de la confection du
permis de conduire qui le contrôle ?
Est-ce qu’un
commissaire de police y met son seau ? A supposé qu’un terroriste vienne
en Côte d’Ivoire et veut passer le permis de conduire. Comment peut-on savoir
que c’est un terroriste qui veut passer
le permis pour faire exploser un véhicule au plateau ?
Comment la
police peut faire son travail pour savoir que c’est un terroriste et l’arrêté ?
C’est pour cela que
le ministère de l’intérieur doit avoir son représentant dans la commission.
Aucun
représentant de ce ministère ne siège, c’est un véritable laisser aller qui doit
interpeller tout le monde.
Le président de
l’union des directeurs d’auto-écoles professionnelles a également dénoncé le
fait que l’on décide d’entreprendre une réforme sans y avoir associé les
professionnels du domaine. KOFFI BI DJEDJE ROGER a ensuite abordé la question
du code qui se passe comme tout examen.
Ou le postulant
peut se présenter en candidat libre après avoir fait établir un dossier.
Puis, il a
retracé le parcours à suivre pour obtenir le permis de conduire. Délivré non
pas par les auto-écoles mais par une direction du ministère des transports.
Avec ce schéma,
c’est donc une évidence qu’un candidat mal formé ou inapte ne peut avoir ce
permis.
D’où vient donc
le fait que l’on jette l’anathème sur les auto-écoles soutenant qu’elles sont à
la base de la prolifération des accidents ?
Il ressort de
cette rencontre que le mal dont souffre le secteur, c’est le non-respect des
textes avec pour conséquence la délivrance de façon complaisante du permis de
conduire.
Il a attiré
l’attention des autorités compétentes sur l’attitude de certaines personnes qui
se font passer pour des spécialistes ou des techniciens en sécurité routière
alors qu’elles ne sont pas reconnues comme tel.
« Vous
allez sur Google, vous tapez organisation internationale des experts en
sécurité routière « OIE ».
Il y a un jeune
ivoirien nommé DABISSO qui fait partie de la délégation française en tant que
franco-ivoirien et KRAGBE GADOU pour le compte de la Côte d’Ivoire.
« Il faut
éviter de se laisser induire en erreur par des personnes, qui venus de la
France, se présente comme étant des techniciens », a prévenu KOFFI BI
DJEDJE ROGER.
Source le jour
plus
Du 18 juillet
2016