Interview/Législatives à Anyama: Bintou Koné engagée auprès des femmes et des jeunes
Pendant plus de 20 ans,
Mme Bintou Koné, femme dynamique, est au service de son entourage dans la
commune d’Anyama. Elle donne ici les raisons qui motivent sa candidature aux
Législatives 2016. Interview.
Bonsoir ,
présentez-vous, Madame ?
Je
suis Bintou Koné, épouse Koné, mère de 03 enfants et grande mère de 06 petits
enfants. Marié depuis 40 ans à un fabuleux monsieur ex capitaine de la marine
marchande, Mr Koné. J’ai obtenu ma première carte de militante au RDR sous
Djéni Kobenan, en 1994. En 1995, j’ai élu domicile à Anyama où je participe à
la vie politique de ma commune jusqu’à ce jour. A cette époque, j’ai été élu
Présidente du Rassemblement des Femmes Républicaines (RFR) à Anyama. J’ai
exercé cette fonction pendant près d’une dizaine d’années. Depuis 2014,
j’appartiens maintenant à l’Union Pour la Côte d’Ivoire (UPCI), du ministre
Gnamien Konan. Ce qui m’a valu le poste de première responsable des femmes UPCI
à Anyama et Présidente du RFHDP (Rassemblement des Femmes Houphouëtistes pour
la Démocratie et la Paix) dans ladite commune.
Dites-nous qu’est-ce
qui motive votre candidature à ces législatives à Anyama?
Je
dirais beaucoup de raisons suscites ma candidature. A savoir, je suis résidante
de la commune d’Anyama, donc je vie au quotidien avec cette population, je vie
les même difficultés qu’elle. Si depuis 21 ans, je dirige 22 associations de
femmes à Anyama, ce sont ces dames qui ont motivée ma candidature. Dans la
mesure où je connais les réalités de cette frange sensible de la population
composée de femmes et de jeunes. Je suis donc la personne la mieux indiquée pour
représenter ma commune à l’Assemblée nationale au soir du 18 Décembre 2016.
Cette course au poste de
député s’annonce rude, dites-nous quels sont vos atouts majeurs par rapport à
vos adversaires ?
J’ai
mis un point d’honneur sur la femme et les jeunes. Ce sont des personnes les
plus vulnérables dans la société. Je suis à l’écoute de ces derniers afin de
trouver une solution à leurs problèmes au quotidien. Pour preuve, tous les
jeunes qui m’entourent aujourd’hui étaient membre RJR quand j’étais présidente
RFR. Notre vécue et notre expérience sur le terrain politique à Anyama fait
qu’aujourd’hui nous avons beaucoup d’atouts. Je ne jette pas le discréditsur
mes adversaires, je dis que je suis mieux imprégné des réalités que vivent mes
concitoyens à Anyama.
Si vous êtes élue
député au soir du 18 décembre 2016, que gagnerait les habitants de la cité de
la cola ?
Je
n’ai pas de potion miracle. En d’autre terme, je n’ai pas la prétention non
plus de tout changé d’un coup de baguette magique. Nous avons une bonne étoile.
Et, je sais qu’avec les femmes et les jeunes, nous accomplirons de grandes
choses à Anyama. Parce qu’avec le peuple, je vais travailler.
Avez-vous un message particulier
à lancer aux populations d’Anyama ?
Je
tiens tout d’abord à remercier les populations d’Anyama commune, Anyama villages.
Dans la vie, chaque chose à une histoire, chaque histoire à un début, un milieu
et une fin. Je vous ai signifié de prime abord que j’ai commencé la politique
depuis 1994 quand j’étais à Cocody. En 1995 quand je suis arrivé dans la
commune d’Anyama, cette population m’a adopté. Vous pouvez adopter un enfant et cet enfant te le
rend doublement. Pour moi, le faite de ne pas être native de cette commune et
faire l’adhésion de tous, c’est une victoire déjà. Ma candidature est une
victoire pour les populations d’Anyama. C’est pourquoi, je les remercie
vivement.
Interview
réalisée par Ciss Debank