Le groupement des imprimeurs de Côte d’Ivoire encourage la jeunesse à s’intéresser au secteur et signe un partenariat avec l'ACEPNUCI
Le groupement des imprimeurs de Côte d’Ivoire (Ici) veut contribuer à la réduction du chômage.
C’est pourquoi, il a organisé le jeudi 16 août 2018, à Wharf l’hôtel de Grand Bassam, une journée de réflexion sur l’imprimerie,
secteur pourvoyeur d’emploi. Placée sous le parrainage du président du Conseil
Régional du Sud-Comoé Dr Aka Aouélé par ailleurs ministre de la santé et de
l’Hygiène publique, cette journée dont le thème était: « Importance de la formation professionnelle
des jeunes en imprimerie » , a
enregistré la présence des imprimeurs de Côte d’Ivoire, de la notabilité du
royaume de Moossou, des fournisseurs de Matières premières, du président des
jeunes de Grand-Bassam et de Kamagaté Adama, représentant le maire de Grand Bassam Georges Philippe Ezaley
qui a souhaité la cordiale bienvenue à ses hôtes.
Avant le début de la cérémonie, la notabilité du royaume de Moossou a
fait la libation pour obtenir la bénédiction des ancêtres. Après quoi, Louise
Kélétigui a, au nom du comité d’organisation, exprimé aux
invités toute la gratitude du groupement des imprimeurs de Côte d’Ivoire qui s’honore de leur présence. Pour elle,
l’occasion était belle pour marquer une pause en vue de faire le bilan de leur
métier. Ainsi, a-t-elle suggéré de faire les
meilleures recommandations pour booster le métier de l’imprimerie qui a besoin de matières premières de qualité
et de personnel qualifié. Et cela passe
par la formation. C’est pourquoi, elle a
invité les partenaires du groupement des imprimeurs de Côte d’ivoire à les
aider à révolutionner l’imprimerie et à réussir la mission de sensibilisation
sur les enjeux de ce métier pourvoyeur
d’emplois surtout dans cette Côte d’Ivoire où la problématique du
chômage des jeunes est un véritable casse-tête chinois pour les gouvernants
mais aussi pour les parents.
Se prononçant sur le thème, l’inspecteur Régional en imprimerie Latte Gnagne Basile a d’abord
définit quelques notions relatives à l’imprimerie avant d’indiquer que
l’acquisition d’expérience se fait dans
les centres spécialisé. Et la formation
professionnelle qui est sanctionnée par un diplôme permettra aux jeunes d’accéder à un emploi.
Pour lui, le métier d’imprimeur nourrit son homme car il est au centre des
autres métiers. « La formation professionnelle, c’est un métier, un emploi, en
avenir assuré », a-t-il conclu.
Prenant la parole après l’orateur principal, le président du groupement des imprimeurs de Côte d’Ivoire Etienne Kouya a insisté sur l’importance des partenariats étant entendu qu’aucune structure ne peut fonctionner sans l’aide de l’autre. Dans cette optique, il ambitionne de signer prochainement une convention de partenariats avec le Gepci , les fournisseurs de matières premières et l’Association des chefs d’entreprises de presse numérique de Côte d’Ivoire (Acepnuci) qui était dignement représentée par son président Ndri Germain.
Pour amener les jeunes à s’intéresser au métier de l’imprimerie et par ricochet contribuer à la réduction du chômage et freiner l’immigration clandestine, il a promis offrir 10000 prises en charge à la jeunesse ivoirienne afin de leur garantir un avenir meilleur et construire un centre de formation avec internat. En sa qualité de parrain, il est échu au ministre Aka Aouélé de déclarer close cette journée de réflexion au cours de laquelle il a reçu des présents de la part des imprimeurs de Côte d’Ivoire.
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