Côte d'ivoire: Zio Moussa reconduit à la tête de l’observatoire de la liberté de la presse et de la déontologie
Le congrès-colloque de l’Olped (Observatoire de la Liberté de la Presse et de la Déontologie)
s’est achevé, samedi 26 aout 2017 à Yamoussoukro, avec la reconduction de Zio
Moussa à la tête de cet instrument d’autorégulation de la presse en Côte
d’Ivoire.
Les deux premiers mandats de Zio Moussa à la tête de l’Olped
(Observatoire de la Liberté de la Presse
et de la Déontologie) n’ont été à la hauteur de la tâche. Ce, « à cause
des difficultés financières », constate-on. . Une réalité qui s’explique
par le fait que les textes contraignant le président à ne pas utiliser les
soutiens financiers des entreprises privées et autres institutions de
financement pour l’instrument de régulation.
Résultat ; de 2006 à 2016, le bilan financier de ces onze années
sont désastreux. Seulement 32 952 835 francs CFA et un don de
50 000 francs CFA ont servi à faire fonctionner l’OLPED. Dans cette
condition, comment voulez-vous
l’autorégulation travaille efficacement surtout que le gouvernants n’est
pas disposés à financier l’autorégulation de la presse ivoirienne ?
C’est pourquoi, le congrès a donné quitus au bureau élu de rechercher des
financements capables de faire rayonner l’OLPED. Car, « le jugement des
pairs a plus d’influence sur le rendement des journalistes que celui de
l’Etat », a soutenu l’ensemble des congressistes.
Cet instrument qui fait la bonne gouvernance des médias dans l’application de l’éthique et la
déontologie doit se ressusciter. C’est pourquoi, les bailleurs de fonds, les
entreprises nationales et internationales doivent aider l’OLPED, qui est l’œil
des pairs, à emmener les journalistes ivoiriens, partant de la sous-région, à
pratiquer leur métier dans l’honnêteté de faits.
Fulbert Bilé