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Côte d’Ivoire: les députés adoptent en commission le budget 2019 évalué à 7 334 milliards FCFA

APA 18 Déc 2018 - 08H08
les députés adoptent en commission le budget 2019 évalué à 7 334 milliards FCFA

Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le projet de budget 2019 de l’Etat ivoirien qui s’équilibre en ressources et charges à plus de 7334 milliards de FCFA a été adopté, lundi à Abidjan, par les députés membres de la Commission des affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne. 

En Côte d’Ivoire, les activités économiques bénéficieraient en 2019 de l’embellie mondiale et feraient ressortir une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de 7,8%, tirée par l’ensemble des secteurs d’activités, en particulier les secteurs tertiaire et secondaire dont les contributions à la croissance sont estimées respectivement à 3,9% et 1,9%.

« Le projet de budget 2019 s’équilibre en ressources et en charges à 7334 343 007 906 FCFA, en hausse de 8,6% par rapport au budget 2018, d’un montant de 6756 256 616 332 FCFA », a déclaré le Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo dans son exposé des motifs.

Selon l’ex-ministre, Mamadou Sanogo, par ailleurs président de la Commission des affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale, ce projet de budget 2019 qui sera soumis en plénière vendredi, a été adopté par la majorité des membres de la commission présents.

Les prévisions des recettes fiscales, fixées à 3669 088 661 629 FCFA, a expliqué le Secrétaire d’Etat, « reposent sur la poursuite des réformes en matière fiscale et douanière, la modernisation de l’administration financière, le renforcement du contrôle fiscal et les efforts continus de productivité des services de recouvrement ».

Les prévisions de mobilisation sur les marchés monétaire et financier régional et international s’élèvent à 1428 992 695 130 FCFA. Les concours des partenaires extérieurs, attendus à 1319 897 162 090 FCFA sont constitués de 379 649 355 080 FCFA d’appuis budgétaires, 780 400 400 000 FCFA d’emprunts-projets et 159 847 407 010 de dons-projets.

« Les dépenses du projet de budget 2019 reflètent les priorités du gouvernement traduites dans le Plan national de développement (PND) 2016-2020 », a ajouté le Commissaire du gouvernement, Moussa Sanogo.

Selon lui, les principaux axes stratégiques de ces priorités sont notamment le renforcement de la qualité des institutions, l’accélération du développement du capital humain et du bien-être social, l’accélération de la transformation structurelle de l’économie par l’industrialisation, le développement des infrastructures, et le renforcement de l’intégration régionale et la coopération internationale.

Les échéances prévues en 2019 au titre de la dette publique s’élèvent à 1 821 447 101 310 FCFA. Elles concernent la dette intérieure pour 1 062 354 217 808 FCFA et la dette extérieure à hauteur de 759 092 883 502 FCFA.

Les charges de personnel, d’un niveau de 1 720 822 735 241 FCFA, augmentent de 85 458 273 421 FCFA par rapport au budget 2018. « Cette augmentation est liée notamment à la prise en compte de l’impact financier des recrutements 17 226 agents, des avancements et des promotions ainsi que de la deuxième tranche du stock des arriérés d’avancement des fonctionnaires », a-t-il encore expliqué.

Les dépenses d’investissements financées sur ressources intérieures comprennent notamment les dépenses au titre du Fonds d’investissements en milieu rural (FIMR), du Fonds d’entretien routier (FER) et les dépenses sur les recettes de la parafiscalité dans le secteur de l’anacarde sont prévues pour un montrant de 1 154 953 096 092 FCFA.

Les projets d’investissement sur financements extérieurs s’élèvent à 940 247 807 010 FCFA avec 780 400 400 000 FCFA financés sur des emprunts et 159 847 407 010 FCFA financés sur des dons.

« L’atteinte des objectifs poursuivis à travers ce projet de budget requiert la mise en œuvre de mesures cohérentes pour encadrer sa bonne exécution, ainsi que des réformes nécessaires pour améliorer le recouvrement des ressources et l’efficacité des dépenses », a souligné le Secrétaire d’Etat. 

Dans le même élan, il a promis qu’un « accent particulier sera mis sur le respect de la discipline budgétaire, le renforcement du contrôle a priori et le suivi de la capacité d’absorption des crédits liés à l’investissement ». 

LS

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