Insécurité/ Port-Bouët, Gonzagville et Anani

Les riverains de Port-Bouët, Gonzagville et Anani peuvent désormais dormir tranquille. Le redoutable gang composé de cinq braqueurs qui sévissait dans ces trois localités a été mis hors d’état de nuire, grâce aux éléments de la Police criminelle qui, depuis environ deux semaines, étaient à leurs trousses. Ce, suite à de nombreuses  plaintes de victimes.

Ces bandits sans foi ni loi s’étaient spécialisés dans les viols, les vols en réunion et à main armée, qui ont ôté la vie à d’innocentes victimes. Leur mode opératoire est le suivant : chaque jour, aux environs de 22h, ils font irruption dans des familles où ils sèment tristesse et désolation. Ils cassent les portes et emportent tous les biens (argent, téléphones portables, bijoux, etc.).

Au cours de leur arrestation, il a été retrouvé sur eux un fusil à pompe, un pistolet automatique, une kalachnikov et une arme de vigile  (deux bouts). De janvier 2016 jusqu’à la mi-mars, ils opéraient régulièrement. Sans pitié et sans relâche. Ils faisaient des sortes de battues dans les quartiers concernés ; où ils s’étaient taillés la triste réputation d’ «anges de la mort».

Le cerveau du gang, Bléa B. Stéphane dit Stéphy, qui a été interpellé en premier, il y a quelques jours, n’a pas fait de difficultés à avouer leurs forfaits. Il admet, par ailleurs, que c’est depuis 2015 que le gang a été constitué à Yopougon, plus précisément, au quartier ‘’Toits rouges’’. Ils ont également régné en maîtres pendant plusieurs mois  dans les sous-quartiers Sideci, Micao et d’autres quartiers de la cité de la joie.  

Avant de s’installer à Abidjan-sud notamment à Port-Bouët, Gonzagville et Anani, où ils poursuivaient leur sale besogne, sans être inquiétés. Mais, manque de pot pour eux. Suite aux nombreuses plaintes des riverains excédés, la Direction de la Police criminelle a ouvert une enquête qui a permis de mettre la main sur deux membres du gang.

En l’occurrence Bléa B. Stéphane dit Stéphy, le chef du gang et son numéro 2, Zadjé Z. Didier. Ils seront déférés à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). En attendant, indiquent nos sources, les enquêtes sont en cours pour mettre la main sur leurs trois complices en fuite.

Ben Ayoub